Les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), en étroite coordination avec les brigades de la police judiciaire d’Al Hoceima et d’Imzouren et les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), ont interpellé, du 22 au 27 avril, neuf personnes âgées entre 16 et 45 ans, dont quatre frères et deux mineurs, pour liens présumés avec des réseaux criminels impliqués dans la possession et le trafic de drogues, couplés à l’usage d’armes à feu.
Les suspects ont été alpagués lors d’opérations sécuritaires séparées dans différentes zones rurales à la périphérie d’Al Hoceima, dans le cadre des investigations approfondies lancées par la BNPJ suite à un échange de tir à l’aide d’un fusil de chasse, constaté le 15 avril courant par les services de sécurité d’Imzouren entre des individus entretenant des liens présumés avec des réseaux internationaux de trafic de drogue, indique jeudi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
Les recherches et enquêtes diligentées ont révélé que deux des prévenus arrêtés sont directement impliqués dans cet incident motivé par des règlements de comptes entre gangs de drogues, précise la même source, ajoutant qu’ils seraient également impliqués dans un incident similaire signalé dans la ville d’Imzouren en février dernier, tandis que les autres individus arrêtés sont soupçonnés de contribution et de participation à la commission de ces actes criminels et de résistance aux opérations d’arrestation menées par la police judiciaire.
Les perquisitions effectuées dans le cadre de cette affaire ont permis de saisir deux fusils de chasse et des dizaines de cartouches de différents calibres, qui auraient été utilisés dans les échanges de tirs en question, outre des armes blanches et deux voitures, l’une volée et l’autre aux plaques minéralogiques falsifiées et sans numéro de châssis.
Tous les mis en cause ont été soumis à des enquêtes judiciaires sous la supervision du parquet compétent avant d’être présentés successivement devant la justice à l’issue de la garde à vue, tandis que les recherches de terrain se poursuivent, appuyées par les expertises techniques, à l’effet de déterminer toutes les circonstances entourant ces actes criminels et confondre le reste des suspects, conclut le communiqué.
La rédaction /Le7tv (avec MAP)