La pauvreté menace des millions d’Algériens : Plus de 43 % des ménages gagnent moins de 1.000 dhs /mois
Avec un Dinar qui ne vaut que 0,05 Dirham marocain (soit 0,005 Dollar), l’Algérie « la puissance régionale autoproclamée » bascule tout doucement, mais invariablement, dans la grande pauvreté !…
Ainsi, une enquête de terrain a été menée récemment pour constater les proportions alarmantes que prend la « grande pauvreté » en Algérie. Cette enquête de terrain a été réalisée par la Faculté des Sciences Sociales de l’Université d’Oran. Enquête qui s’est appuyé sur un échantillon de 1000 ménages répartis proportionnellement sur les 12 secteurs urbains représentatifs des quartiers populaires les plus emblématiques de la deuxième plus grande ville d’Algérie !…
Et les résultats de cette enquête sont édifiants, à titre d’exemple, 43.8 % soit un effectif de 438 ménages ont déclaré un niveau de revenu inférieur à l’équivalent de 1.000 dirhams marocains par mois. Un revenu dérisoire qui ne suffit même pas pour entretenir une seule personne en Algérie au regard de la cherté de la vie galopante et de l’érosion permanente du pouvoir d’achat dont souffre grandement la population algérienne notamment depuis la forte détérioration de la situation économique et financière du pays avec les conséquences malheureuses de la crise sanitaire de la COVID-19 !…
Cette enquête révèle également que 39.6 % des ménages algériens reçoivent des revenus dont le niveau est entre 1000 dirhams et 2500 dirhams seulement. Ces résultats confirment la prédominance des ménages à très faibles revenus en Algérie ce qui témoigne de l’avancée inquiétante de la précarité dans un pays riche en principe, en pétrole et en gaz !…
Au regard de l’inflation incessante ainsi que l’effondrement du pouvoir d’achat des consommateurs, un ménage algérien est contraint de se priver de nombreux conforts matériels indispensables à une vie décente comme, par exemple, l’accès permanent à une bonne nourriture et des produits de large consommation de bonne qualité.
Fort heureusement, la politique des subventions publiques des produits de première nécessité comme le pain, le lait, l’huile ou l’électricité et le gaz ainsi que l’eau et dans une moindre mesure les carburants, permet de limiter, pour le moment, les dégâts de cette pauvreté sur les Algériens. Or, cette politique sociale est confrontée aujourd’hui à une grave crise financière qui paralyse l’Etat algérien. Ce dernier tente depuis 2020 de trouver une autre alternative à cette politique sociale coûtant annuellement à l’Algérie entre 12 et 13 milliards de dollars !…
C’est dire enfin que si, par malheur, le pays manquera un jour d’argent pour financer ces subventions sociales publiques, des millions d’Algériens basculeront rapidement dans l’extrême pauvreté !…
La rédaction /Le7tv