Bonne gouvernanceDésastrePolitiqueSociété

Scandale: Tebboune et Chengriha veulent priver les algériens du gaz pour le vendre aux italiens !

L’Italie a annoncé qu’un important contrat gazier sera conclu avec l’Algérie. Il s’agit d’un nouvel accord gazier pour une fourniture de 9 milliards de m3 supplémentaires par an. Or, il s’agit d’une quantité colossale que l’Algérie ne pourra pas honorer dans l’immédiat si l’on prend en considération les indicateurs récents de sa production nationale du gaz naturel en chute libre.


Problème : La production algérienne du gaz naturel s’élève à 130 milliards de mètres cubes. Or cette production stagne depuis 2018 et elle peine à progresser en raison de la diminution des réserves existantes et du coût très onéreux des investissements nécessaires pour exploiter l’ensemble des gisements abritant potentiellement des réservoirs importants en gaz naturel.

La majeure partie de cette production est destinée à la satisfaction des besoins nationaux. Depuis 2020, des rapports de la « Sonatrach » démontrent que plus de 60 % du gaz naturel produit par l’Algérie est orienté exclusivement vers la consommation locale.

En effet, rien que la consommation domestique via le raccordement au réseau de gaz naturel, ce qui est appelé communément « gaz de ville » en Algérie, nécessite la consommation de 48 milliards de m3 par an. À ces volumes considérables, il faut rajouter d’autres grosses quantités de gaz naturel indispensables pour la production de l’électricité. Il faut savoir qu’en Algérie, pas moins de 99 % de l’électricité consommée par les Algériennes et Algériens est produite à partir du gaz naturel. Depuis 2020, la production de l’électricité nécessite une consommation annuelle dépassant les 20 milliards de mètres cubes.

Comment va faire donc l’Algérie pour livrer davantage de gaz naturel à l’Italie qui importe depuis 2019 environ 21 milliards de m3 ?

Avec cette quantité supplémentaire de 9 milliards de m3, l’Italie pourrait élever sa consommation du gaz algérien à plus de 30 milliards de m3, à savoir le même niveau de consommation et d’importation de l’Italie du gaz russe. Le Gaz algérien permettra ainsi de réduire la dépendance de l’Italie vis-à-vis de la Russie.

Les données économiques ne mentent pas : Pour l’heure, l’Algérie avec le même rythme de production nationale, est incapable d’augmenter ses parts de marchés en Italie. Une seule et unique option s’impose aux dirigeants algériens : réduire la forte consommation interne du gaz naturel pour pouvoir vendre et exporter davantage vers l’Italie.

Dans ce dilemme, réduire la consommation locale équivaudra à rationner la consommation du gaz et de l’électricité par les consommateurs algériens. Un pari risqué qui ne manquera pas de déstabiliser le quotidien de la population algérienne et pourrait donner naissance à des troubles sociaux.

Une chose qui est certaine, cette junte militaire algérienne, véritable organisation mafieuse qui gouverne dans l’ombre, est insensible aux malheurs de son propre peuple et le restera à jamais, et ce n’est pas demain la veille qu’elle changera de politique, car ce n’est pas dans son intérêt.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page
Fermer
Fermer