Mario Draghi, le Président Italien est attendu ce lundi 11 avril à Alger pour une importante visite d’Etat qui lui permettra de rencontrer le Président Algérien (le mal nommé) !…
Selon plusieurs sources médiatiques italiennes concordantes, le gaz naturel et les potentielles livraisons supplémentaires de l’Algérie vers le marché italien sont la première motivation de ce déplacement qualifié d’important et de stratégique à Rome.
En effet, les experts italiens et la presse italienne doutent de la fiabilité du partenariat avec l’Algérie et s’interroge sur les capacités réelles de l’Algérie à livrer davantage de gaz naturel à l’Italie, l’un des plus importants consommateurs européens de cette précieuse énergie au coeur de toutes les tensions internationales depuis notamment le début de la guerre opposant l’Ukraine à la Russie.
ll faut rappeler que la visite de Mario Draghi à Alger a été précédée le 28 février par celle son ministre des Affaires étrangères, Luigi Di Maio, pour discuter d’une augmentation des livraisons de gaz. L’Algérie est le deuxième fournisseur de gaz de l’Italie, derrière la Russie qui assure plus de 40% de sa consommation annuelle d’environ 80 milliards de m3.
Selon l’Italie, l’Algérie est sous influence russe et la Russie ne cesse d’accroître son pouvoir en Algérie et en Afrique dans le but de sauvegarder son monopole mondial sur le gaz.
En effet, l’ Algérie a considérablement renforcé ses liens militaires avec Poutine, s’éloignant des liens économiques avec l’Espagne et la France. Les mercenaires russes du groupe Wagner ont remplacé la mission française au Mali, pour tenter de contrer le Djihadisme rampant au Sahara.
En plus de toutes des considérations géopolitiques complexes et des jeux d’influence dans la région, l’état actuel des infrastructures énergétiques en Algérie ne rassure pas : Les infrastructures de l’Algérie sont obsolètes et elles ont besoin d’entretien et de modernisation. Il est peu probable que « Transmed », ce vieil gazoduc qui fournit du gaz naturel algérien à l’Italie depuis 1983, puisse fournir de nouvelles capacités supplémentaires de méthane à l’Italie.
La rédaction/Le7tv
