Monde

Des experts mettent à nu les véritables desseins des ONG internationales à l’égard du Royaume

Plusieurs politologues invités à l’émission “Le Débrief”, diffusée samedi par la chaîne Medi1TV Afrique, ont mis à nu les véritables motivations des attaques répétées contre le Maroc de la part de prétendues ONG internationales des droits de l’Homme, soulignant à l’unanimité le caractère caduque des différents rapports et documents émanant de ces organismes.

Les publications de ces ONG sont sans intérêt et ne pèsent pas sur la vie politique nationale, a ainsi estimé le politologue et professeur de Droit, Mustapha Sehimi lors de cette émission consacrée au “Militantisme et droits de l’homme: le rôle des ONG en question”, jugeant nécessaire de “porter le débat” chez ces organisations et de les interpeller en mobilisant “notre communication institutionnelle, partisane et parlementaire et autres (…) sans aucun complexe”.

Le politologue a aussi évoqué l’instrumentalisation faite par ces ONG en direction du continent (Afrique-NDLR), notant que ces instances fonctionnent dans des conditions qui ne sont pas transparentes, c’est-à-dire, dans l’opacité, à l’image d’Amnesty international (AI) qui ne publie pas ses états financiers depuis 2014.

Ces ONG sont régies par “un marché”, celui des droits de l’Homme et des libertés”, a constaté Pr Sehimi, ajoutant que ces organisations investissent ce marché avec “des techniques particulières notamment par le biais de l’occupation de l’espace médiatique pour avoir plus de financement et de bailleurs de fonds”.

“Nous n’avons pas des ONG du Sud tournées vers les problèmes d’atteintes aux droits de l’Homme dans les pays occidentaux. C’est à sens unique”, a-t-il fait remarquer, notant que les organisations internationales des droits de l’Homme exercent un “tutorat sélectif géographiquement et politiquement”.

En effet, il y a des pays systématiquement ciblés dont le Maroc, a relevé le politologue, notant que ces mêmes ONG se murent dans “un silence assourdissant par rapport à certains pays”. En Algérie, 70 journalistes sont actuellement en prison, a détaillé Pr Sehimi, s’interrogeant sur les prises de position de Reporters Sans Frontières (RSF) et d’AI concernant cette question.

Le 7tv avec (MAP)

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