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Le Comité National de Coordination de l’Enseignement Supérieur entamera les débats sur la réforme pédagogique des universités marocaines, ce vendredi

Conformément à la note ministérielle émise la semaine dernière par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, relative à l’activation de la réforme pédagogique dans les filières, Licence, Master et Doctorat.

Une source officielle du ministère a confirmé qu’« une prochaine réunion aura lieu vendredi prochain, correspondant au 14 avril, et réunira le Comité National de Coordination de l’Enseignement Supérieur.

Selon la même source, il est prévu qu’au cours de la même séance, à laquelle assisteront les membres de la commission prévue à l’article 81 de la loi n° 01.00 relative à l’organisation de l’enseignement supérieur, délibération et avis sur les demandes de l’accréditation des filières ou le renouvellement de leur accréditation pour le prochain droit d’entrée à l’université, selon le cahier des charges et ses missions spécifiques.

La réunion du Comité national de coordination, sera présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, en vue de la production d’un mémorandum complémentaire pour les licences et les doctorats, afin d’activer la réforme pédagogique pour eux, à compter de la rentrée universitaire 2023-2024, et en cohérence avec « les orientations du plan national d’accélération de la transformation du système de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation (PACTE 2030 ESRI), selon la correspondance de Miraoui avec les présidents d’université.

Dans le même contexte, Miraoui avait tenu hier , une réunion des présidents d’université pour poursuivre la discussion sur un certain nombre d’axes prioritaires, et pour tenter de mettre la touche finale à la partie relative aux diplômes qui seront homologuées dans les universités nationales, d’ici la prochaine saison universitaire.

L’accent a été mis sur le cursus, qui fera l’objet d’une réforme globale, à l’instar d’autres cursus, pour diversifier et améliorer l’offre universitaire d’une manière compatible avec les exigences du marché du travail et répondant aux besoins des secteurs productifs .

Rappelons que le Comité national de coordination de l’enseignement supérieur est un organe de régulation créé en vertu de la loi précitée, et il a pour mission « d’émettre un avis sur la création d’universités ou de tout autre établissement d’enseignement supérieur public ou privé, et d’émettre un avis sur demandes d’accréditation de pistes » ; Elle définit également « les critères et mécanismes de ratification mutuelle et d’accréditation des programmes d’études » ; En plus de « coordonner les critères d’acceptation des étudiants et de les inscrire dans divers fils, ainsi que les critères d’évaluation continue, d’examens, de discussion et d’acceptation de la recherche scientifique ».

L’une des tâches légales du comité est de « faire avancer la recherche scientifique et d’encourager l’excellence », ainsi que de proposer des systèmes d’études et d’examens, et d’activer la solidarité et la coopération financière.

La composition du Comité National de Coordination de l’Enseignement Supérieur est fixée par le décret n° 2.01.2330 du 04 juin 2002, et il comprend 20 membres répartis entre 6 membres de droit (représentant les secteurs de l’Etat), et 14 membres nommés ( cinq présidents d’université, deux directeurs de deux établissements d’enseignement supérieur non affiliés) Pour les universités, deux directeurs de deux établissements d’enseignement supérieur privés, deux directeurs de deux établissements de recherche, l’un public et l’autre privé, un représentant de l’association nationale la plus représentative des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur, deux personnalités issues des secteurs économiques et sociaux.

La rédaction /Le7tv

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