Dans l’absence remarquée de l’ancien président français, condamné il y a un mois et demi dans une autre affaire, le procès Bygmalion pour juger les dépenses excessives de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012 s’est ouvert, ce jeudi, à Paris.
Le procès, prévu sur un mois, aurait dû débuter mi-mars mais il avait été reporté en raison de l’hospitalisation de l’avocat de Jérôme Lavrilleux, protagoniste central du dossier qui avait causé des déflagrations en cascade dans la droite française.
Nicolas Sarkozy, qui n’était pas venu en mars non plus, est représenté par son avocat historique, Thierry Herzog. Ses 13 autres coprévenus étaient eux présents dans la salle. L’audience devrait débuter avec des demandes de procédure.
À noter, en mars, M. Sarkozy était devenu le premier ex-président de la Ve République française à être condamné à de la prison ferme: il s’était vu infliger trois ans d’emprisonnement, dont deux avec sursis, pour corruption et trafic d’influence.
L’ancien président a fait savoir qu’il ne «se dérobera pas» lors de ce deuxième procès, mais qu’il n’assistera qu’aux audiences le concernant. Son interrogatoire est prévu la semaine du 14 juin.
Ibtihal Bassir/Le7tv.