Genève : Le polisario appelle « à tuer et à brûler vifs » les opposants sahraouis à Tindouf ! !
Un ancien détenu dans les geôles du polisario a vivement dénoncé mercredi la répression sans précédent à laquelle se livrent les dirigeants des séparatistes dans les camps de Tindouf à l’encontre des voix dissidentes, avec la complicité des autorités algériennes.
S’exprimant devant le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, Fadel Breika, blogueur sahraoui et défenseur des droits humains dans les camps de Tindouf, situés en Algérie, a indiqué que depuis que les dirigeants du polisario ont décidé, avec la bénédiction de l’Algérie, de se retirer de l’accord de cessez-le-feu parrainé par les Nations Unies, lesdits camps sont devenus le théâtre d’une répression sans précédent des libertés, et des violations graves des droits des Sahraouis, avec l’intensification des persécutions, des discours de haine et l’incitation à la violence de la part des dirigeants du polisario.
Le polisario cherche à haranguer la foule avec des messages incitant à la violence et à la haine, et « en appelant à tuer et à brûler vifs les opposants », a souligné ce militant. Fadel Breika fait état également de l’embrigadement des jeunes et des enfants et leur envoi vers des casernes d’entraînement militaire dans le nord de l’Algérie, dénonçant le blocus imposé aux populations pour les empêcher de quitter les camps.
Il a indiqué, de même, que les blogueurs sont systématiquement convoqués aux « postes de sécurité » du polisario en présence d’officiers algériens, et sont menacés d’emprisonnement s’ils publient des documents contredisant la propagande des médias du polisario et de l’Algérie.
M. Breika a par ailleurs dénoncé le recrutement dans les rangs du polisario de combattants des groupes armés s’activant dans la région sahélo-saharienne, notant que « certains d’entre eux ne cachent plus leur visage en appelant les djihadistes du Sahel à rejoindre les rangs du polisario« .
La militarisation de ces camps et le bocus imposé par le polisario ont exacerbé les souffrances des habitants, notamment avec le déploiement massif des forces algériennes dans et autour de ces camps, a-t-il dit
Alertant sur « l’état de non-droit qui prévaut dans les camps de Tindouf », il a appelé la communauté internationale à assumer ses responsabilités face au refus de l’Algérie d’assumer les siennes en matière de protection des Sahraouis sur son propre sol.
Le7tv (avec MAP)