Economie et Finance

Le mois de janvier le plus sec enregistré depuis 80 ans à Marrakech

Le bassin hydraulique du Tensift a atteint son pire ce mois de janvier depuis huit décennies. La surexploitation des ressources hydriques et le déficit pluviométrique sont les principaux facteurs à l’origine du stress hydrique constaté. Une situation qui porte préjudice à la petite paysannerie et aux habitants de la ville de Marrakech.

La période est à marquer sans doute d’une pierre blanche. Le bassin hydraulique du Tensift a enregistré son pire mois de janvier depuis huit décennies. Ithar Khair-Allah, chef de division de la gestion des ressources en eau de l’Agence de bassin hydraulique du Tensift, a déclaré: «L’on tablait initialement sur un minimum de 14 millions de mètres cubes au terme du mois de janvier. Finalement, nous avons à peine 11 millions de mètres cubes… C’est le mois de janvier le plus sec enregistré depuis 80 ans».

La surexploitation des ressources hydriques, le déficit pluviométrique, et les changements climatiques, sont les principaux facteurs à l’origine du stress hydrique constaté. L’assèchement des ressources porte à la fois préjudice à la petite paysannerie mais aussi aux habitants de la ville ocre dont les besoins annuels en matière de consommation d’eau potable varie, selon les chiffres communiqués par l’Agence du bassin hydraulique du Tensift, entre 70 et 80 millions de mètres cubes. «La situation d’eau potable n’est pas alarmante mais assez préoccupante», tempère Ithar Khair-Allah.

Le 7tv

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