Coronavirus : Les métiers les plus à risque de contamination !
Étude surprenante !
Selon une étude norvégienne, relayée par le magazine scientifique, « Sciences et Avenir », certains métiers engendreraient plus de risque d’être contaminés par le Covid-19. Plus étonnant encore, les chercheurs notent également que ces métiers ne sont pas les mêmes aujourd’hui qu’ils l’étaient lors de la première vague !…
Certaines professions impliquent de nombreuses interactions humaines. Clients, patients, étudiants…Des personnes défilent tout au long de la journée multipliant ainsi les points de contact !…
Des chercheurs de l’Institut norvégien de santé publique ont décidé d’étudier les taux de contamination dans plusieurs branches professionnelles afin d’établir si certaines faisaient courir plus de risque aux travailleurs !…
L’analyse porte sur les données recensées dans le registre de l’Institut pour plus 3,5 millions d’habitants entre 20 et 70. L’âge moyen des participants est de 44 ans et la cohorte compte 51% d’hommes et 49% de femmes.
Les deux vagues de contaminations ont été prises en compte et comparées : la première, du 26 février au 17 juillet 2020 et la seconde du 18 juillet au 3 novembre 2020. Les résultats de l’étude, publiés dans la revue de pré-publication MedRxiv, montrent que les professions les plus touchées n’ont pas été les mêmes à ces deux périodes !…
Les professions les plus touchées pendant la première vague :
L’étude révèle qu’en Norvège, certains métiers ont été particulièrement exposés lors de la première vague. Il s’agit :
Des médecins ;
Des infirmiers ;
Des dentistes ;
Des chauffeurs de bus ou de tramway.
Les professions les plus touchées pendant la deuxième vague :
La deuxième vague a quant à elle fait courir plus de risques à d’autres professions. Il s’agit :
Des serveurs dans les bars et restaurants ;
Des vendeurs de nourriture ;
Du personnel de voyage ;
Des conducteurs de transports et les chauffeurs de taxi.
Comment expliquer ces différences ?
Plusieurs pistes sont évoquées par les auteurs de l’étude pour expliquer ces différences d’une vague à l’autre. En premier lieu, un dépistage plus massif, alors qu’en pleine première vague, face à une pénurie de tests, certaines populations étaient testées en priorité, notamment le personnel médical. Autre hypothèse, une meilleure protection des médecins et infirmiers lors de la deuxième vague !…
Cependant, « il n’y avait aucune différence entre les groupes professionnels concernant les formes graves de COVID-19 et les admissions à l’hôpital. Seuls les dentistes semblaient être plus souvent hospitalisés« , peut-on lire dans un article publié par le site de l’Institut norvégien de santé publique. « Cela soulève la question de savoir si l’infection par une forte dose de virus provenant d’individus augmente le risque de maladie plus grave, mais les chiffres sont faibles et donc incertains« . D’autres études sont donc nécessaires pour confirmer cette hypothèse !…
Abderrazzak Boussaïd/ Le7tv