Trois jours après l’annonce de la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle américaine, Donald Trump n’en démord pas : il ne reconnaît toujours pas sa défaite !…
S’il a pour l’instant engagé plusieurs recours judiciaires dans l’espoir de faire basculer le résultat en sa faveur, ceux-ci n’ont que peu de chances d’aboutir. Pourtant, la Constitution américaine est claire : le 20 janvier, un « Nouveau Président » sera obligatoirement investi !…
Pour de nombreux observateurs, l’espoir que le Président sortant place dans ces recours est mince, Joe Biden disposant d’une avance confortable dans plusieurs Etats décisifs. Donald Trump n’aura sans doute plus d’autre choix que d’admettre sa défaite. Mais s’il ne le fait pas ?
Aux États-Unis, le processus de transition est « automatisé », même si un Président ne reconnaît sa défaite, la constitution « décidera à sa place » qu’il soit coopératif ou non !…
Ainsi, le Président sortant perd toute autorité le 20 janvier suivant l’élection et dans l’histoire américaine moderne, jamais un candidat perdant n’a refusé de « concéder » la victoire à son adversaire. Jamais non plus, un Président sortant n’a entravé l’entrée à la Maison-Blanche de son successeur !…
Trump pourrait-il refuser de quitter le bureau Ovale ? Rien ne l’indique pour l’instant, mais la constitution américaine permet de s’assurer d’une passation de pouvoir « sans ménagement » !…
Ainsi, selon le 20e amendement, le Président sortant perd toute autorité à compter du 20 janvier à midi. A partir de là, il n’a plus le contrôle ni des services secrets, ni de l’armée, qui ne pourront plus obéir à ses ordres !…Mais que faire de Trump s’il refuse de quitter la Blanche ?!…
Les services secrets, chargés de le protéger pendant quatre ans, pourraient se retourner contre lui s’il le faut. Les services secrets pourraient l’escorter hors de la Maison-Blanche « Manu-Militari » et le traiteraient comme n’importe quel vieil homme « déséquilibré » qui se serait aventuré sur la propriété !…
Abderrazzak Boussaid/Le7tv