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Renforcer son « estime de soi » pour devenir meilleur !

On ne peut pas reussir dans la vie, si on n'a pas une bonne estime de soi !

L’estime de soi désigne la façon dont un individu évalue globalement sa valeur personnelle, soit le regard qu’il pose sur lui. La confiance en soi, est, quand à elle, une composante de l’estime de soi, ou disons un « sous chapitre » de l’estime de soi. Elle fait référence à la capacité que l’on se reconnaît à agir « comme il faut ». En d’autres mots, quelqu’un qui a confiance en lui est quelqu’un qui se sait capable de réussir, qui croit en lui et en ses compétences.

Quand on manque de confiance, à l’inverse, on ne sent pas capable (d’appeler cette personne, d’écrire un livre, de faire signe au serveur parce que le plat est froid…). Ainsi, plus on a confiance en soi, plus notre estime de nous est forte, et plus notre estime de nous est faible, plus notre confiance en prend un coup. Donc vous le voyez bien, tout est lié, mais confiance et estime ne signifient pas la même chose.

Voici donc nos conseils concrets pour rebooster votre niveau d’estime et vivre des jours plus heureux :

*Apprendre à s’écoute :
Parmi les « sous-chapitre » de l’estime de soi, il y a donc le respect de soi. Et le respect de soi, c’est très important : plus on se respecte, plus on s’aime, et plus on s’aime, plus on se respecte. Pour entrer les deux pieds joints dans ce cercle vertueux synonyme d’amour, deux clés : on pratique l’écoute de soi et on prend en compte ses besoins, ses attentes, son plaisir, son niveau de stress aussi. Ce qui veut dire que je ne me force pas à sortir parce que Simone et Joséphine me supplient. Ce qui veut dire (aussi) que je ne dis pas « oui » à cette mission de travail pour être bien vue alors que cette mission va se solder en nuits blanches. Et ainsi de suite. On reprend sa place.

*Se brancher sur des phrases positives :
Un conseil vu et revu dans mille articles ? Peut-être. Mais si on en parle autant, c’est que ça fonctionne. Alors en quoi ça consiste, exactement, que de se répéter des phrases positives ? Tout simplement, il s’agit de contrecarrer ses pensées quand celles-ci se mettent à raconter n’importe quoi (tu es mauvaise, tu n’y arrives pas, tu t’es vue…). D’emblée, on stoppe son esprit (parce qu’il n’en sait rien, en fait, enfin disons qu’il nous raconte tout ça par habitude) et on le corrige par une affirmation positive : je suis douée, je vais y arriver, etc. Ça peut vous sembler dérisoire, mais à travers ce réflexe, on peut réellement changer. Pour aller plus loin, on se lance soi-même dans un exercice quotidien : on se répète des phrases encourageantes et des mantras inspirants, que notre cerveau va imprimer. C’est le principe de l’auto-suggestion.

*Ne pas (trop) écouter les autres :
Ah, les autres, on les adore. Mais parfois, ils détériorent notre estime à travers la critique. Ce n’est pas volontaire (quoique les personnes toxiques existent), pas méchant (les méchants aussi existent), mais ça vient nous casser en trois. Il suffit qu’un ami nous dise : « Toi, te mettre au yoga ? » pour que notre cerveau ne fasse qu’un tour et en conclut (dommage) qu’on est vraiment nulle au yoga. Pire : on se trouvera également nulle d’y voir cru (petite peine de soi-même). Notre bonne résolution, à partir de là : on fait le choix de ne pas trop se confier et de garder à distance le regard, les avis et les remarques des uns et des autres, qui bien souvent se basent sur leur expérience personnelle et leurs émotions. Aussi, ils ont tendance à nous « figer » dans un état, une personnalité. Mais bon, pour ce dernier point, ne fustigeons personne : en effet, nous aussi, nous pensons connaître les autres au point de pouvoir répondre à leur place (mais on se gourre).

*Eviter de se comparer :
Se comparer aux autres, aux stars, aux voisins, ce n’est pas si mauvais. Pourquoi ? Parce que c’est inspirant. Seulement, quand il s’agit de panser son estime de soi, le réflexe de comparaison n’est pas si louable. En général, on considère que les autres sont mieux que nous, donc on leur donne une bonne note, mais pas si bonne non plus, car il ne faut pas déconner : pour nous protéger, notre cerveau fait en sorte de critiquer les autres (et c’est bon pour la santé mentale). Mais le souci, c’est qu’en accordant une note « correcte » à Jean-Paul, et parce que l’on pense que Jean-Paul est quand même plus doué que nous, on se donne une note encore plus déplorable. Vous comprenez le mécanisme ? Revoyez votre copie.

*Se détendre et prendre soin de soi :
Pour une meilleure estime de soi, n’hésitons pas à nous accorder des moments de bien-être. Quel rapport ? Le rapport est simple : quand on se bichonne, on se sent bien avec soi-même, on se remercie, on fait équipe. C’est mieux que de s’auto-saboter à longueur de temps en se laissant aller à la critique de soi. Donc oui à cette marche en forêt, à ce bain, à cette série, à ce massage du corps, à ce bouquin de développement personnel super éclairant. En parallèle, on n’oublie pas que l’estime de soi passe par le « physique », soit le fait de s’apprêter, car corps et esprit fonctionnent de pair ! L’idée n’est pas tant de se maquiller ou de s’acheter quatre jeans (même si ça fait du bien, on en conviendra) mais de se mettre dans de bonnes dispositions. Si on se sent bien dans ses baskets au sens propre, et bien on se sent bien dans ses baskets au sens figuré. En d’autres mots (parce qu’on aime beaucoup les métaphores) : quand on a une bonne image de soi au sens propre (ce que l’on voit dans le miroir), on a une bonne image de soi au sens figuré (l’estime de soi, donc).

*Revoir ses croyances :
Nous sommes des êtres remplis de croyances, c’est-à-dire que nous pensons que les choses sont « comme ça et pas autrement ». Bien sûr, nos croyances sont strictement personnelles. Nous les développons enfant et selon ce que nos parents disent de nous, du monde, des autres, et puis au fil de la vie, selon nos relations, nos rencontres, nos expériences. Ainsi, on croit que « la météo n’est jamais de mon côté », que « je manque de culture générale », ou encore que « si je vais voir un psychologue, on va me prendre pour une folle ». Que de freins ! Car tout ça, en réalité, nous appartient. C’est notre vision du monde, notre façon de penser, mais ce n’est pas « vrai ». L’idée, donc : prendre conscience de ses croyances et repartir à zéro.

*Relativiser la notion d’échec :
Un échec, justement, alimente nos croyances. Si je suis persuadée que je suis la première des imbéciles quand il s’agit de changer une roue et que je ne parviens pas à changer une roue, je m’enfonce. Il est temps, donc, de revoir la notion d’échec. L’échec est indispensable à la réussite. Ça parait fou mais ça ne l’est pas. C’est quand j’essaie que je progresse, et je progresse d’autant plus quand je rate. Car c’est dans l’échec que je fais le point, que je réfléchis à d’autres solutions, que je prends conscience de mes erreurs. Aussi dans l’échec que je retrouve l’énergie d’apprendre et de me dépasser… et de dépasser mes peurs d’un nouvel échec.

Alors oui, on prend le pari de rebondir sur nos échecs, et tant pis s’ils se multiplient, car contrairement à ce que l’on imagine, l’échec est bon pour l’estime de soi, mais si face à lui, notre premier sentiment est légèrement négatif.

Ibtihal Bassir/Le7tv.

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