l’Islamisme, prend-t-il l’Occident en otage ?!

Depuis la mort du Prophète Mahomet, le récit islamiste a kidnappé la foi musulmane, pour en faire un projet politique dominant les esprits et les territoires. Après quatorze siècles, cette même stratégie islamiste s’emploie toujours à imposer son agenda à l’Orient et à l’Occident !…

Les branches armées de l’islamisme se chargent de l’accélérer via une stratégie sanguinaire du « jihad global », considérant l’Europe comme le « ventre-mou-de-l’Occident » !…

En Occident, l’Islamisme, ce projet totalitaire, criant systématiquement à l’islamophobie, initie des revendications communautaristes, des radicalisations islamistes et des violences jihadistes. De défi en défi, il met les décideurs politiques et les divers acteurs de la société civile dans une situation embarrassante. Ces derniers se trouvent tiraillés entre le nécessaire sursaut vital pour préserver les acquis démocratiques fondamentaux et la peur de stigmatiser une partie de la communauté musulmane, en raison de sa foi religieuse. La décision politique se montre systématiquement naïve, timorée voire complice par un laxisme paralysant !…

L’islamisme qui est l’islam politique, est incompatible avec les valeurs qui fondent la démocratie de l’Occident en général : la laïcité, l’héritage des Lumières, les droits de l’homme et du citoyen, les libertés fondamentales, l’égalité homme-femme !…

L’islam politique promeut un contre-projet de société, un projet stratégique d’« islamisation » de la société occidentale, par étapes et par étages, par le haut comme par le bas, sous couvert de l’étiquette « islam modéré » ou « islam légaliste » !…

L’islamisme le déploie dans ses cercles fermés d’endoctrinement idéologique, dans sa littérature abondante, dans ses mosquées et son réseau associatif quadrillant l’ensemble des territoires européens, tout comme dans ses établissements scolaires privés, ses rassemblements publics et dans tous les espaces qu’il a réussi à conquérir. Ce contre-projet intégral porte un nom : « le Tamkine » (comprenez la stratégie vicieuse du « Cheval de Troie ») !…

L’ Occident croit offrir une place honorable à l’islam, il cède en vérité du terrain à l’islamisme. Les États quittent les quartiers, l’islamisme s’y installe. L’Occident autorise des mosquées, l’islamisme s’y propage. Il finance des écoles privées sous contrat d’association, l’islamisme y endoctrine sa relève. L’islamisme avance. Les États reculent !…

L’Islamisme sait se plaindre, en victime coutumière : Se plaindre lui octroie davantage de pouvoir. Lorsque l’Occident s’appuie sur la Constitution, rappelle le cadre laïc et ses « lois de lumières », l’islamisme crie à l’islamophobie. Entre « islam » et « islamisme », le pauvre Occident se perd !…

Abderrazzak Boussaid /Le7tv