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TENNIS NATIONAL: RÉPONSE « OUVERTE » À GAD ELMALEH !

Pour répondre à la question de notre humouriste national, le grand Gad Elmaleh, qui taquinait amicalement l’incontournable Lino Bacco sur les ondes de Radio Mars, en lui demandant avec insistance et humour aussi, où était passé « la relève tennistique » au Maroc, et si il n’y avait « plus d’espoirs » de retrouver un jour l’équivalent de nos gloires de tennis, genre El Aynaoui, Arazi, et autre Alami, perdus dans les méandres des petits-calculs d’une fédération affiliée désormais aux abonnées absents, la réponse est sûrement la suivante :

Au Maroc, tous les amateurs du tennis vous le diront : Personne ne croit plus à la politique « sportive » que mène la fédération de tutelle depuis des années déjà. Le projet « utopique » de la fédération n’a pas atteint les résultats escomptés, car il n’est pas réaliste à défaut d’être réalisable !…

Logiquement, il fallait changer radicalement ce « pseudo-projet » sinon on allait droit dans le mur, dans la mesure où on considère que le tennis marocain, ne s’est déjà pas encore fracassé, contre ce même mur !…

Le projet fédéral devait normalement intégrer les clubs dans sa politique de formation. Il devait mettre l’accent sur le rôle des clubs dans la formation et non pas sur celui, qualifié de stérile, de la FRMT. En effet, dans tous les pays du monde, se sont les clubs qui forment les joueurs et non pas les fédérations !…

Chez nous, notre fédération de tennis « bienveillante » a pris la place des clubs. La logique aurait voulu que la fédération octroie davantage de moyens aux clubs pour former les jeunes joueurs, et ensuite, elle pourra sélectionner les meilleurs d’entre eux pour les tirer vers le haut, mais ce ne fût absolument pas le cas. À la place de cela, le tennis national a régressé, pour ne pas dire, quasiment DISPARU des radars. Même l’objectif d’élargir la base, par les adhésions de nouveaux joueurs et joueuses, n’a pas été atteint !…

Dans cette débacle généralisée, notre tennis féminin a quant à lui, fondu comme neige au soleil. La cause: Notre fédération et sa direction, dite pompeusement « technique ». Les deux plus incompétentes, l’une comme l’autre, comme aiment le dire nos experts du tennis marocains qui ont fréquenté la majorité des clubs européens et sillonné presque tous les pays du globe !…

Au Maroc, par exemple, au lieu d’élargir la base des pratiquantes, on a tué le tennis féminin sachant qu’on avait des championnes à l’instar de Bahia Mohtassine, Habiba Ifrakh. Aujourd’hui, on n’aucune joueuse. On n’a pas pris part au championnat du monde féminin depuis des années sous prétexte qu’on n’a plus de grandes joueuses. Mais, on avait de bonnes joueuses, où sont-elles maintenant ?…

Dans tous les sports y compris dans le tennis, on a besoin d’une ancienne génération qui doit continuer à apporter son expérience. C’est vrai que la fédération a formé une centaine d’entraîneurs sur les dix dernières années avec des cursus très poussés. Mais être bon entraîneur n’est pas suffisant, il faut avoir du recul et de l’expérience. On ne peut pas laisser de côté les gens qui ont formé Karim El Alami, Younes El Aynaoui et tous les autres. On a toujours besoin d’eux !…

Cette génération d’entraîneurs formés récemment ne pourra donner des résultats que dans 10 ans voire vingt ans ou plus. Décidément le temps des trois mousquetaires Alami, Arazi et El Aynaoui est bel et bien révolu. Mais ce qui est plus désolant, c’est le flot de propos d’autosatisfaction proférés, notamment, par l’actuel direction technique nationale qui ne cesse de gargariser l’opinion publique en promettant, un avenir «radieux» au tennis national dans les prochaines années !…

À vrai dire, la relève ne semble plus exister qu’au niveau de l’esprit des dirigeants de la FRMT et de sa Direction technique !…

La rédaction/Le7tv

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