AÏD AL-ADHA AU TEMPS DE LA PANDÉMIE DU COVID-19 :
AÏD AL-ADHA AU TEMPS DE LA PANDÉMIE DU COVID-19 :
Par: Ibtihal Bassir
Et comme chaque année, après la fin du mois de Ramadan, les familles marocaines attendent l’Aïd al-Adha, qu’elles appellent «la grande fête», qui nécessite une préparation précoce, notamment par les familles populaires, en adoptant de nombreuses stratégies, en suivant un plan de réduction des dépenses quotidiennes, en ce qui concerne l’achat des fournitures et des produits alimentaires, en tant que moyen économique, qui peut fournir un montant adéquat pour acheter un mouton de l’Aïd.
Cependant, au contraire, les choses semblent changer cette année, pour de nombreuses familles marocaines, notamment celles dans lesquelles le chef de famille qui travaille dans le secteur informel qui a été touché, et après avoir cessé de travailler en raison de la pandémie du Covid-19, et aussi pour les familles qui ne travaillent que l’un d’entre eux ce qui les a rendus dans une mauvaise condition.
*Sécheresse et corona .. le fermier est endommagé:
L’heure se réfère à dix heures trente du matin du jeudi, chaleur aride et vide humain presque complet, dans l’un des marchés dans la province de Sidi Bennour. Mohammed, un agriculteur, nous raconte la souffrance de l’agriculteur, soulignant que le défi représenté cette année dans « la sécheresse et la pandémie de Covid-19 ».
D’une voix douce, il a dit: «Le fermier est très endommagé cette année à cause de la sécheresse dans notre pays et de la pandémie de Covid-19.» Sans parler de nos souffrances, dit Mohammed, de la mort des moutons et du bas prix de la vente.
Mohammed nous a confié également , qu’au cours des dernières années, de nombreux citoyens avaient l’habitude d’acheter les moutons de l’Aïd deux ou trois mois avant la fête, mais cette année la crise de Corona s’est imposée gravement.
*Le citoyen a une opinion également :
Abdelhadi un homme âgé, dans sa cinquième décennie, souligne que le citoyen marocain peut, grâce au plan de réduction des dépenses quotidiennes, économiser de l’argent avec lequel il peut acheter le mouton de l’Aïd, malgré l’impact du Covid-19.
En outre, Abdelhadi ajoute: «S’il achetait un mouton pour 2000 dirhams, cette année il va l’acheter à 1000 dirhams ou moins. Aussi, «les Marocains sont bons et coopératifs les uns avec les autres, à l’approche de l’Aïd al-Adha personne ne va rester sans mouton inchaalah».