CORONAVIRUS: L’ÉCONOMIE MONDIALE BASCULE DANS L’INCONNU !
« Pour arrêter le virus, il faut sacrifier l’économie », a affirmé un expert financier américain !…
C’est le remède appliqué par des pays de plus en plus nombreux. Les bourses dégringolent, les entreprises ferment, les gens se confinent et le moteur économique qu’est la consommation dans les pays développés est à l’arrêt !…
Quelle sera la nature du « Jour d’Après » ?!..
Le risque sanitaire est maximal et le tribut économique payé par l’économie mondiale au COVID 19 est colossal. Tout s’est arrêté puisqu’il faut stopper la vie urbaine pour ne pas risquer la mort mais cette sidération entraîne le même phénomène dans des activités plus immatérielles, moins d’investissements, arrêt des fusions-acquisitions,…Cette équation met en péril tout l’échafaudage de l’économie et de la finance mondiale et, chose inimaginable, des gouvernements pourtant libéraux, changent soudain complètement de discours !…
La santé prime sur l’économie. Le Covid-19, n’est que la première crise de cette ampleur et elle nous permet de constater l’absence totale de préparation de notre économie à ce choc sanitaire !…
Ce stress est planétaire, mais le coût de l’inaction est bien plus élevé que celui de l’action et de l’anticipation !…Pour sauver les économies , les grands moyens sont mis sur la table pour limiter les faillites et être en capacité de faire repartir la machine plus tard. Mais, premier enseignement de cette crise: l’injection massive de liquidités sur les marchés financiers, c’est à dire les vieux remèdes, appliqués en 2008, ne fonctionnent plus !…
Et si on essayait de voir ce virus, comme une opportunité que « le Jour d’Après » ne soit pas comme le jour d’avant. Concrètement cela signifie repenser le modèle économique et utiliser toutes les instances pour le faire. Sur la santé, le COVID-19 montre que la priorité est des hôpitaux suffisamment solides pour absorber des chocs de cette nature, c’est-à-dire des guerres sanitaires !…
Sur le climat, la mise à l’arrêt d’une production mondiale délocalisée où les marchandises traversent les mers et les airs pour coûter moins cher aux consommateurs occidentaux a eu un premier bénéfice mesurable : une baisse drastique des émissions. Sur la pollution automobile, le confinement la limite tout aussi spectaculairement !…
La crise du Covid-19 nous offre une chance de penser en dehors du cadre et de construire une nouvelle économie basée sur d’autres principes que celle qui domine à l’heure actuelle, circulaire, locale, digitale et exigeante en ressources humaines !…
Si nous sommes en « guerre », il y aura donc une »paix » et il faudra trouver nos « plans Marshall » version 21ème siècle : une transition juste. Les plans existent déjà. Nous avons donc les moyens d’essayer. Si, en revanche, on fait le choix de reconstruire à l’identique un modèle planétaire si fragile, nous serons chaque fois plus affaibli par chaque crise plus grave que la précédente, qu’elles soient climatiques, environnementales ou sociales !…
En conclusion, il faut reconnaître que cette crise provoquée par l’épidémie de coronavirus a plongé l’économie mondiale vers des profondeurs inconnues depuis la Seconde Guerre mondiale et la première conséquence de ce manque de visibilité est qu’à ce stade, nous ne savons pas comment la situation va évoluer !…
Abderrazzak Boussaid /Le7tv