La cité va mal, et la société civile réfléchit au mal-être Casablancais!
Le Grand théâtre de Casablanca, le parc de la Ligue arabe, la promenade maritime de la mosquée Hassan II…Autant de projets de la métropole entourés de flou et qui ne sont toujours pas prêts.
Dans une interview donnée à H24 par Ahmed Hamid Chitachni, coadministrateur du groupe Facebook Save Casablanca , explique les vices et appelle à une gestion démocratique de la cité.
Selon l’anthropologue, le retard est lié à des dépassements de budget, de délais de construction et de mauvaise gouvernance.
Le résultat, un chantier à vue.
Pire, la même source soulève une autre anomalie, 99% des chantiers ne concernent que la préfecture d’Anfa, dans un deni total des autres quartiers engendrant une ségrégation au profit d’une petite partie de la ville et donc de citoyens.
Pour lui, Le nouveau texte sur les communes ne garanti pas l’unité de Casablanca.
L’activiste Chitachni, appelle à une réforme du texte régissant la commune et preconise un retour sur le texte de 1976. Pour lui la démocratie communale c’est aborder le schéma de Casablanca dans la diversité en revenant à un système où chaque arrondissement ou commune actuelle ait sa personnalité juridique et son autonomie financière pour gérer soi-même au plus près les problèmes de ses habitants.
La société civile marocaine compte des experts dans plusieurs disciplines que les autorités pourraient consulter..parceque avant et après tout, Casablanca appartient aux citoyens.
Najiba Jalal