Le nouvel accord social renseigne sur une “volonté collective” de mettre en place un cadre bien défini de la relation employeur-employé
Le nouvel accord social renseigne sur une volonté collective de mettre en place un cadre aux contours bien définis de la relation entre l’employeur et l’employé, a indiqué, jeudi à Rabat, le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Salaheddine Mezouar.
Cet accord “équilibré” signé entre le gouvernement, trois centrales syndicales et la CGEM souligne la disposition de tous les partenaires sociaux à s’entendre pour aller de l’avant et aboutir à des solutions, a relevé M. Mezouar dans une déclaration à la presse à l’issue de la cérémonie de signature de l’accord.
Il a précisé que les engagements consignés dans cet accord tripartite mettent en avant une volonté commune d’améliorer les conditions de travail à travers l’amélioration du climat des affaires et de l’investissement.
Le président de la CGEM a, en outre, félicité toutes les parties de cet accord, tout en mettant en exergue “une maturité collective” au Maroc qui va permettre notamment de répondre aux attentes des jeunes en particulier et des citoyens en général en matière d’emploi.
Le nouvel accord social (2019-2021) prévoit une augmentation générale des salaires des fonctionnaires des administrations publiques, des collectivités territoriales et des employés des institutions publiques à caractère administratif, ainsi qu’une hausse des allocations familiales de 100 DH pour chaque enfant dans la limite de trois enfants. Il stipule également une augmentation de 10% du SMIG dans les secteurs privé et agricole sur deux ans.