Miracle : Une Emiratie s’est réveillée après 27 ans de coma profond !
Une Emiratie, du nom de Mounira Omar, a repris connaissance après 27 ans passés dans un coma profond, suite à une grave lésion cérébrale, a annoncé ce mercredi son fils, qui n’avait jamais perdu espoir de voir sa mère se réveiller un jour.
En 1991, âgée de seulement 32 ans, Mounira Omar avait été blessée dans un accident de la circulation en emmenant son fils à l’école dans la ville d’al-Aïn.
Son fils a survécu à l’accident mais sa mère a été victime d’un coma d’une durée de 27 ans, qu’elle a passé dans un hôpital en Allemagne.
«J’ai toujours cru que l’état de santé de ma mère allait s’améliorer», a révélé Omar dans un entretien au téléphone avec l’AFP.
Il ajoute : «De nombreux médecins nous avaient dit de ne pas nous attendre à grand-chose après 15 ou 20 ans dans le coma, mais je n’ai jamais accepté cela … Tout est entre les mains de Dieu et je n’ai jamais perdu espoir», dit-il.
La femme, qui a ouvert les yeux aujourd’hui à l’âge de 60 ans, se trouve dans un stade intermédiaire de “coma éveillé”, selon son médecin traitant, Friedemann Müller.
Le personnel médical allemand a fait un véritable travail acharné avec cette patiente, lui faisant des séances régulières de physiothérapie et lui injectant un traitement médicamenteux contre l’épilepsie.
Quelques temps avant son réveil effectif, Mounira se trouvait dans un “état de conscience minimale” durant lequel elle pouvait “regarder quelque chose brièvement et notamment réagir en voyant le visage de son fils”, indique le médecin.
Évoquant un état «très inhabituel», Friedemann Müller conseille aux proches des personnes qui sont dans le coma de “rester en contact avec les patients. Leur parler encore et encore, les exposer à de nouveaux stimuli, les mobiliser et les observer de près”.
Mounia a 60 ans et est actuellement dans un état stable.
Elle s’est réveillée en mai 2018 mais sa famille révèle qu’elle n’a pas voulu communiquer l’information avant que son état de santé ne se stabilise.
«Nous voulions voir son état se stabiliser avant de rendre publique notre expérience» et la partager avec d’autres dans la même situation, a expliqué Omar.
SA