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La « campagne de boycott » contre l’huile Lesieur, va-t-est reprendre à l’approche du Ramadan ?

Fin février dernier, une campagne massive de boycott des produits de la société «Lesieur Cristal» a été lancée sur les réseaux sociaux au Maroc, en raison de la hausse soudaine du prix de l’huile de table, passant de 14 dirhams à 16 dirhams, tandis que le bidon de 5 litres augmentait lui de 10 dirhams d’un seul coup !…

Cette campagne, lancée le 21 février dernier, sous le hashtag #قاطعوا_لوسيور (boycottez Lesieur) en raison de l’augmentation des prix, a bizarrement disparu dès que la société Lesieur Cristal, a publié « un communiqué explicatif » dans lequel elle a martelé que les raisons de l’augmentation sont principalement dues à l’augmentation du prix des matières premières au niveau mondial. Dans ce communiqué, la fédération des producteurs des huiles au Maroc a affirmé que le prix du soja a augmenté de 80% et celui du tournesol de 90% sur le marché mondial, et a indiqué que la fédération fait de son mieux pour atténuer l’impact de ces fortes hausses et fluctuations des prix des matières premières, sur le marché marocain !…

Dès la sortie de ce communiqué, la campagne de boycott a commencé à se tasser de jour en jour et s’est presque éteinte sur une période ne dépassant pas une semaine, jusqu’à s’arrêter complètement, bien que les producteurs d’huile n’aient pas du tout réduit leurs prix des huiles et bien que l’augmentation soit restée la même !…

Tout cela, nous incite à nous interroger sur les principales raisons qui ont contribué à la « stagnation soudaine » de cette campagne de boycott et sur le manque de réaction des citoyens à faible pouvoir d’achat de manière significative avec elle, en comparaison avec les anciennes campagnes de boycott qui avaient concerné les Stations Africa, la Centrale Laitière et les eaux de Sidi Ali ?!…

Même des associations de protection des consommateurs ont cessé toutes communications sur les réseaux sociaux sur ces augmentations des prix de l’huile, mais surtout sur l’entente « illégale » entre les producteurs, avec la bénédiction des autorités de tutelle et du « conseil de la concurrence » qui n’a pas fait son travail de contrôle !…

Il faut dire que les citoyens avaient compris qu’auparavant : TOUTES les anciennes campagnes de boycott (Stations Africa, Centrale Laitière et Sidi Ali ), avaient été programmées et dirigées par des « comptes Facebook douteux », financés pour raisons politiciennes, par des éléments ou groupuscules à tendances islamistes, à travers leurs brigades de « mouches électroniques » très actifs sur les réseaux sociaux, dans un contexte politique, souvenez-vous, caractérisé par une situation de « blocage » mis en place contre le gouvernement présidé par le PJD !….

Selon le site français Le Point, un rapport confidentiel a été réalisé pour rechercher ceux qui étaient derrière les anciennes campagnes de boycott (Stations Africa, Centrale Laitière et Sidi Ali ), et ce rapport a mené aux groupes islamistes qui visaient à déstabiliser le Maroc et à terrasser ses capacités économiques, notamment les sociétés appartenant à des personnalités politiques ou influentes économiquement (Familles Akhanouch et Bensaleh, entre-autres) !…

À l’approche du mois de Ramadan et la forte demande prévue durant ce mois sacré, essentiellemt pour les huiles de tables, les citoyens aux faibles pouvoirs d’achat, pris au piège de la cherté de la vie et de la hausse « incontrôlée » des prix des produits de premières nécessité, se demandent maintenant si les campagnes de boycott dites « spontanées », peuvent vraiment réussir au Maroc, sans être aussitôt manipulées politiquement et idéologiquement par des parties aux agendas biens définis ?!…À suivre.

La rédaction /Le7tv

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