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Le Président Argentin, Javier Milei, invité à effectuer « une visite officielle au Maroc »

Le Président Argentin, Javier Milei, vient de recevoir, de la part de l’Ambassadeur du Maroc à Buenos Aires, Faris Yassir, une invitation à accomplir une visite officielle au Royaume.

En effet, Javier Milei, que certains médias occidentaux surnommaient lors de la dernière présidentielle en Argentine de «mini-Trump» ou de «Trump de la pampa», a reçu une invitation formelle de la part de l’ambassadeur du Maroc en Argentine, Faris Yassir, à se rendre au Royaume dans le cadre d’une visite officielle, fait savoir le média espagnol « La Razon » dans un article publié le mercredi 6 mars. Ce voyage s’inscrirait, précise-t-on, dans l’optique de renforcer les liens entre les deux pays.

«Nous avons parlé de coopération parlementaire et de constitution de groupes interparlementaires pour promouvoir l’échange de visites et ce serait un honneur pour le président Javier Milei de visiter le Royaume du Maroc», a déclaré Faris Yassir à l’issue d’une réunion avec le président de la Chambre des députés argentine, Martín Menem, selon la même source.

Les échanges commerciaux entre le Maroc et l’Argentine ne cessent, en effet, de se renforcer, atteignant quelque 1.492,2 millions de dollars en 2022, rappelle La Razón. «Le Maroc est le premier exportateur d’engrais vers l’Argentine», dont il assure près de 50% des besoins, a déclaré Faris Yassir, tout en mettant l’accent sur «les possibilités d’articuler des projets de coopération triangulaire avec des pays africains, notamment dans le domaine de la production agricole».

Les principales exportations argentines vers le Maroc sont le blé, l’huile, la farine de soja et les crevettes congelées, entre autres.

L’Argentine, qui n’a jamais adhéré aux chimériques thèses séparatistes du Polisario ou reconnu la pseudo-RASD, pourrait donc emboîter le pas à plusieurs pays de poids sur l’échiquier international, dont principalement les États-Unis, en soutenant sans ambages la marocanité du Sahara.

Si tel est le cas, Javier Milei suivrait également l’exemple de l’ex-président argentin Frederico Ramón Puerta, qui avait, rappelons-le, déjà affirmé, dans une interview avec Medi1TV, défendre le Maroc «pour récupérer ses droits historiques qui lui reviennent dans le Sahara Marocain».

La rédaction /Le7tv

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