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Ramadan, ce mois « sacré »ment hypocrite.

Le ramadan se veut être un mois de partage, de paix, d’amour et de spiritualité. Les musulmans du monde entier s’adonnent à un jeûne sec allant du lever au coucher du soleil.

Cette pratique ayant pour but une purification du corps et de l’esprit, une prise de conscience collective de la famine et de la misère de nos frères musulmans et ainsi un dopage de générosité et d’empathie.

Seulement, dans la réalité,  c’est le mois où l’hypocrisie humaine atteint son paroxysme.

Ayant deux parents musulmans, tu es considéré comme musulman. Peu importe ta méconnaissance de cette religion ou ta non croyance absolue, tant que tu fais partie de cette société, devant tes amis, collègues, parents, voisins, tu te dois de faire le ramadan. Quitte à se cacher pour se nourrir, pour boire, pour fumer. Tu ne jeûnes pas pour Dieu, tu jeûnes pour eux.

Pendant ce mois, on oublie sa liberté individuelle et tête baissée, on se plie aux diktats pseudo religieux de la société. Et si par malheur, on vous surprend entrain de manger dans la rue, vous risquez de subir les pulsions violentes et l’agressivité des jeuneurs. Comment osez-vous manger/boire/fumer alors que c’est le mois sacré? Derrière son humeur de merde, le jeuneur est victime d’un manque de nicotine évident qui le rend plus susceptible que jamais. «Mremden » ou « me9tou3 », son comportement est légitime.

Les minutes passent lentement. La productivité générale est à son degré le plus bas.

Quand vient enfin le moment de l’iftar. Le moment où tous les débordements sont possibles. Excès de nourriture en tout genre pouvant mener jusqu’à l’hyperglycémie. Bah oui, lorsqu’on jeune toute la journée on a bien le droit de se goinfrer de chebbakias, msemen, sellou, briwates. Surtout que le lendemain on ne mange rien, autant en profiter !

Après avoir fait sa salat pour avoir bonne conscience, on sort et c’est là qu’on assiste à un paradoxe évident. Les terrasses de café sont pleines à craquer, c’est le moment de détente, on enchaine les clopes, les jeux de cartes, les discussions banales où l’on parle des connards qui ne savent pas conduire ou de ses voisins qui ont organisé une soirée de chants religieux et ne nous ont pas invité alors qu’ils ont ramené le meilleur traiteur de Casablanca !

N’oublions pas d’évoquer l’excès de générosité des musulmans envers les personnes les plus démunies  qu’on oublie juste après le ramadan comme si pendant ce mois ci ils avaient fait des réserves de bouffe et d’argent pour toute l’année.

Une fois le ramadan fini, le lavage des cerveaux ayant été effectuée avec des messages religieux moralisateurs à longueur de journée, place à un petit voyage détente à Barcelone, alcool à gogo et soirées jusqu’à pas d’heure… Après l’effort, le réconfort.

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