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Frappes Israéliennes sur l’Iran : Vers une escalade incontrôlable 

Cette nuit, le Moyen-Orient a basculé dans une nouvelle ère de tension et d’incertitude. L’État d’Israël a mené une opération militaire de grande ampleur contre plusieurs sites stratégiques en Iran, ciblant des installations militaires et nucléaires à Téhéran et à Natanz. L’attaque, menée avec une précision redoutable par l’aviation israélienne (plus de 200 avions) a détruit plusieurs radars et lanceurs de missiles sol-air iraniens, selon un communiqué de Tsahal.

 

La riposte verbale Iranienne ne s’est pas fait attendre. Les Gardiens de la Révolution, bras idéologique et militaire du régime, ont juré une vengeance « sans limites » à la suite de la mort de leur Chef, le Général Hossein Salami, tué lors de l’opération. Téhéran accuse Israël d’avoir franchi une ligne rouge et promet une réponse « foudroyante », suscitant la crainte d’un embrasement régional.

Des images en provenance du quartier de Narmak, à Téhéran, montrent des bâtiments résidentiels éventrés par les frappes, rappelant aux Iraniens les heures les plus sombres de la guerre. L’armée Israélienne affirme, pour sa part, avoir neutralisé des « menaces directes » pesant sur sa sécurité nationale, dans une opération justifiée par « la nécessité de frapper les infrastructures utilisées pour préparer des attaques contre Israël ».

La communauté internationale est en alerte. Le secrétaire Général de l’OTAN, Mark Rutte, a qualifié la situation de « gravissime » et appelé à une désescalade immédiate. « Il s’agit d’une action unilatérale de la part d’Israël. Il est maintenant crucial que les alliés, y compris les États-Unis, œuvrent à éviter une guerre régionale », a-t-il déclaré depuis Stockholm.

La Turquie, par la voix de son ministère des Affaires étrangères, a condamné « les actes agressifs » d’Israël, estimant qu’ils pourraient « entraîner de nouveaux conflits dont personne ne sortirait gagnant ».

Dans un contexte où les tensions entre Israël et l’Iran étaient déjà exacerbées par des mois de provocations mutuelles, cette frappe marque une escalade spectaculaire, aux conséquences potentiellement dévastatrices. La mémoire encore vive du conflit Iran-Irak et la montée en puissance de l’axe Chiite dans la région ajoutent une inquiétante dimension géopolitique.

Si cette opération militaire visait à dissuader Téhéran, elle pourrait bien, au contraire, catalyser un engrenage incontrôlable. Les prochaines heures seront décisives pour savoir si la diplomatie mondiale peut contenir l’incendie ou si l’on se dirige vers un affrontement ouvert entre deux puissances régionales aux ambitions irréconciliables.

Abderrazzak Boussaid/Le7tv

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