Center for the National Interest: « Le Polisario est une organisation terroriste et une menace pour la stabilité régionale »

Center for the National Interest ; un think tank basé à Washington, D.C., spécialisé dans les questions de politique étrangère et de sécurité nationale, vient de publier une enquête-choc qui jette une lumière crue sur les sombres réalités du Polisario. C’est une enquête explosive, qui révèle les liens avérés du Polisario avec le terrorisme international. Avec des preuves accablantes, le rapport dévoile des liens avérés entre le Polisario et les réseaux terroristes internationaux.
Pour Center for the National Interest, le Maroc constitue aujourd’hui le principal rempart contre la transformation du Sahara occidental (dénomination Onusienne) en un État Jihadiste. Un fait de plus en plus reconnue sur la scène internationale. Les États-Unis, la France, Israël et récemment, le Royaume-Uni ont affirmé leur soutien à la Souveraineté Marocaine. Même la Syrie, après des années de soutien ambigu, a rompu ses liens avec le Polisario en expulsant ses représentants.
Le Polisario, mouvement terroriste soutenu principalement par l’Algérie et l’Iran, ne cache plus ses connexions avec des groupes extrémistes. Des révélations du journal allemand Die Welt ont exposé dernièrement des communications entre des responsables du Polisario et des membres du Hezbollah, confirmant des liens étroits avec « l’axe de la résistance » iranien. Ces révélations tirent la sonnette d’alarme sur les dangers que représente le Polisario, non seulement pour la stabilité régionale, mais aussi pour la sécurité mondiale.
Lors d’échanges interceptés, Mustafa Muhammad Lemine Al-Kitab, un cadre du Polisario en Syrie, a exprimé son soutien aux attaques du Hamas contre Israël et évoqué la possibilité d’une alliance régionale incluant l’Algérie, l’Iran et d’autres factions jihadistes. Il a même sollicité l’aide du Hezbollah pour attaquer l’ambassade d’Israël au Maroc.
Ces connexions ne sont pas uniquement rhétoriques. Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a accusé l’Iran d’armer le Polisario, notamment en lui fournissant des drones. En 2022, un responsable du mouvement a d’ailleurs confirmé recevoir des drones kamikazes de Téhéran.
Initialement présenté comme un mouvement séparatiste, le Polisario a progressivement basculé vers une idéologie plus radicale. Bien que ses origines marxistes, influencées par Cuba et la Libye de Kadhafi, aient marqué ses premières années, cette époque est révolue.
Aujourd’hui, les camps de Tindouf en Algérie, sont devenus des foyers de recrutement jihadiste. Plusieurs groupes terroristes y opèrent librement, comme l’a confirmé un rapport des services de renseignement allemands.
Parmi les figures notoires issues de ces camps figure Adnan Abu al-Walid al-Sahraoui, ancien combattant du Polisario devenu chef de l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS), avant d’être éliminé par les forces françaises en 2021. D’autres cellules, telles que Fath al-Andalus (2008) et Khilafah (2009), ont émergé dans la région, certaines prêtant allégeance à Daech.
Le Polisario a également rompu un cessez-le-feu de 29 ans en 2020 et multiplié depuis les attaques contre des civils marocains. Pire encore, des ONG ont documenté son recrutement forcé d’enfants soldats, privés d’éducation et entraînés au combat.
Aujourd’hui, les acteurs internationaux plaident de moins en mois pour un retour à la position des années 1990, favorable à un référendum sous supervision de l’ONU, car cette approche est dépassée. Le Polisario n’est plus un simple mouvement indépendantiste : il est désormais un proxy de l’Algérie et de l’Iran, allié à des réseaux terroristes.
Affaiblir la position marocaine reviendrait à fragiliser un partenaire clé dans la lutte contre l’extrémisme, au moment où la stabilité de la région est plus cruciale que jamais. Laisser le Polisario contrôler le Sahara Occidental équivaudrait à créer un État fantoche, sous influence algéro-iranienne, qui deviendrait inévitablement un sanctuaire terroriste aux portes de l’Europe et de l’Afrique.
La solution réaliste et durable passe par une reconnaissance internationale de la souveraineté marocaine. Toute autre alternative ne ferait qu’aggraver les risques sécuritaires pour toute la région et face à ces révélations accablantes, la communauté internationale ne peut plus fermer les yeux : Il est temps de déclarer le polisario groupe terroriste.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv