Hervé Renard: « Achraf Hakimi est aujourd’hui le meilleur au monde à son poste » !

Alors qu’il a lancé Achraf Hakimi avec la sélection du Maroc en 2016, Hervé Renard est revenu sur le parcours du latéral droit du PSG, qui affronte l’Inter Milan en finale de la Ligue des Champions samedi (20 heures), tout en l’encensant …
Né à Madrid de deux parents d’origine marocaine, Achraf Hakimi a eu le choix, plus jeune, de représenter les deux pays. Le latéral droit du PSG, qui affrontera son ancien club l’Inter Milan en finale de la Ligue des champions samedi (21 heures), s’est tourné vers les Lions de l’Atlas et a été appelé pour la première fois dans le groupe en 2016, à 17 ans, pour une rencontre amicale contre l’Albanie (0-0). Des premiers pas dont se souvient Hervé Renard, à l’époque sélectionneur du Maroc (2016-2019):
« Nasser (Larguet, le DTN) m’en avait parlé, rembobine le technicien français. Hakimi est venu dans le groupe et à la fin d’un entraînement, il y avait un travail devant le but seulement pour certains. Il me manquait quelqu’un pour centrer à gauche. Achraf est passé et m’a dit : « Je suis attaquant. » Il voulait être devant (rires). Mais je le mets et là, un truc de fou ! C’était comme s’il était gaucher. Il avait les deux pieds et je le mets titulaire contre le Mali la première fois (6-0, le 1er septembre 2017) à gauche car c’était Dirar à droite. Il a marqué un but et donné deux passes décisives. »
Les débuts du latéral ne passent pas inaperçus. « Quand on s’est préparés pour la Coupe du Monde 2018, on a fait un match en Suisse à Genève (contre l’Ukraine), raconte Renard. Lucien Favre (à l’époque entraîneur de Dortmund) m’appelle : « Ça vaut quoi le petit là ? » « Il a une grande qualité, peut jouer des deux côtés et c’est un mec de compétition ».
Après deux saisons au Borussia Dortmund, où il se révèle aux yeux du football européen, Hakimi passe une saison à l’Inter Milan, en 2020-2021, où Antonio Conte « lui a ensuite fait du bien ». Avant de signer au PSG, pour 68 M€.
« Je lui avais dit : « Attention Paris, c’est dur ! La vie est très facile… » (rires), se souvient Renard. Mais je ne suis pas étonné. Il va à une vitesse supersonique, n’est pas gêné par les deux pieds. Lors de la Coupe du Monde en Russie, à 19 ans, il est exceptionnel. Je l’aime vraiment beaucoup. Il sait tout faire. Il est le meilleur au monde aujourd’hui à son poste. »
La rédaction/Le7tv (source: l’Equipe)