Hospitalisé d’urgence, Saïd Chengriha serait mourant. Le régime militaire algérien retient son souffle !

L’information circule en sourdine dans les cercles militaires les mieux informés d’Alger : le Général Saïd Chengriha, Chef d’état-major de l’armée algérienne, serait dans un état critique, voire mourant, après avoir été victime d’une attaque foudroyante, le 8 mai 2025. Selon plusieurs sources internes aux sphères sécuritaires algériennes, l’homme fort du régime, âgé de 79 ans, aurait été transporté d’urgence dans un hôpital militaire ultra-sécurisé – vraisemblablement à Aïn Naâdja – dans un état jugé désespéré.
Cette situation dramatique, soigneusement dissimulée à l’opinion publique, plonge le pouvoir algérien dans une tourmente sans précédent. Car au-delà de la santé d’un homme, c’est tout un édifice de pouvoir militaire, fragile, autoritaire et hypertrophié, qui chancelle.
Un corps miné, un régime à bout de souffle :
Les mêmes sources font état de pathologies multiples qui accablaient Chengriha depuis plusieurs années : hypertension chronique, diabète sévère, complications liées à la prostate… L’homme, dont le corps affaibli luttait déjà contre le temps, aurait été terrassé par une attaque soudaine, peut-être la conséquence d’un effondrement général de ses fonctions vitales.
Mais c’est l’onde de choc politique que cette dégradation brutale provoque qui soulève les plus vives inquiétudes : le Président Tebboune aurait été contraint d’annuler à la dernière minute son déplacement à Moscou, prévu pour le 80e anniversaire de la victoire soviétique sur le nazisme. Une absence humiliante sur la scène internationale, justifiée non pas par un motif d’État, mais par la panique qui a gagné les sommets du pouvoir face à la vacance potentielle du véritable patron de l’Algérie : le Général Chengriha.
Un régime fondé sur la maladie et la peur:
Ce n’est pas la première fois que l’Algérie officielle est paralysée par l’état de santé de ses dirigeants. De Boumediene à Bouteflika, le pouvoir algérien s’est toujours accroché à des corps malades pour préserver ses intérêts. Chengriha ne fait pas exception. Depuis la mort suspecte d’Ahmed Gaïd Salah, c’est lui qui tenait d’une main de fer les rênes du pouvoir réel, muselant la presse, réprimant la contestation, et érigeant la haine anti-marocaine en doctrine d’État pour détourner les regards de la misère sociale.
Mais cette fois, il ne s’agirait plus d’un simple affaiblissement : Chengriha serait à l’agonie. Et avec lui, un système entier, incapable de fonctionner sans l’autorité d’un général unique, entre dans une zone de turbulences extrême.
Un vide dangereux et une guerre de succession ouverte:
La perspective de la disparition de Chengriha soulève un spectre que le régime algérien redoute plus que tout : la guerre des clans. Entre les anciens du DRS, les réseaux affairistes, les cercles de Tamanrasset, les nouveaux pions du renseignement, les couteaux sont déjà tirés. Car derrière la façade unifiée de l’armée algérienne se cache une jungle de rivalités, d’ambitions et de règlements de comptes.
Privé de son parrain militaire, Tebboune risque de se retrouver nu face aux loups. Incapable d’imposer une autorité légitime, dépourvu de base populaire, et otage d’un système sécuritaire qu’il ne contrôle pas, le président pourrait être emporté par la même tourmente.
Un régime à genoux, une société bâillonnée:
L’ironie tragique du régime algérien, c’est que le peuple algérien, muselé depuis trop longtemps, est tenu à l’écart des vérités fondamentales. Alors que l’état de santé de celui qui détient les clés du pouvoir s’effondrerait, les Algériens n’ont droit à aucune transparence, aucune information, aucun débat. Comme toujours, le système préfère la censure à la lucidité, et la manipulation à la vérité.
Mais cette fois, la maladie ne pourra pas être cachée éternellement. Si Saïd Chengriha meurt – et tout semble l’indiquer selon les sources internes – alors le château de cartes de la junte pourrait bien s’effondrer. Et avec lui, la dernière illusion d’un pouvoir qui se croyait éternel.
L’Algérie vit peut-être ses dernières heures sous le joug d’un système militaire moribond, incarné par un général épuisé, dépassé, et désormais vaincu par son propre corps. Reste à savoir si la vérité sortira enfin des casernes… ou si le peuple algérien restera encore prisonnier d’un pouvoir qui s’accroche aux cendres de ses tyrans.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv