PANIQUE EN ALGÉRIE: Le Baril chute. Le chaos économique et social désormais inévitable !

JOUR NOIR POUR L’ÉCONOMIE ALGÉRIENNE !… Le prix du baril de pétrole vient de passer, ce lundi 5 mai, sous la barre symbolique des 60 dollars, précipitant l’économie algérienne, déjà vacillante, dans l’abîme. Une chute qui sonne comme une mort clinique pour la junte militaire au pouvoir à Alger, dont la survie politique et financière dépend presque exclusivement de la rente pétrolière.
À moins de 60 dollars depuis quelques heures, et selon certains analystes, la chute pourrait continuer jusqu’à moins 50 dollars voire moins de 40 dollars, le pétrole bon marché s’impose désormais comme une réalité mondiale. L’OPEP+ ayant décidé de desserrer les vannes, au moment même où la demande ralentit du fait d’un essoufflement de la croissance mondiale, les pays producteurs se retrouvent exposés à une instabilité prolongée. Mais parmi eux, l’Algérie figure en première ligne des victimes annoncées.
L’Algérie, une économie à genoux,…une gouvernance en faillite:
À Alger, le silence officiel est assourdissant. Car derrière la propagande de façade et les slogans d’autosuffisance, la réalité est implacable : l’économie algérienne est entièrement dépendante des hydrocarbures, qui représentent plus de 96 % des recettes d’exportation et environ 98 % du budget de l’État. Avec un baril sous les 60 dollars, ce modèle rentier, archaïque, corrompu et sclérosé, ne tient tout simplement plus.
Depuis plusieurs années, le régime militaire a préféré consolider son emprise sécuritaire et réprimer toute voix dissidente, plutôt que d’engager les réformes structurelles nécessaires à la diversification de l’économie. Résultat : pas de tissu industriel digne de ce nom, pas de secteur privé compétitif, pas d’investissements étrangers pérennes, et une jeunesse condamnée au chômage ou à l’exil.
La junte militaire au pied du mur:
Les réserves en devises étrangères fondent à vue d’œil, les subventions massives deviennent intenables. Les tensions sociales qui vont exploser dans les quartiers populaires et où le coût de la vie grimpe en flèche, pendant que le dinar (une monnaie de singe) s’effondre, devraient finir par terrasser l’Algérie des « Généraux ».
La junte militaire, incapable de proposer une vision économique, s’agrippe à un pouvoir sans légitimité démocratique et multiplie les arrestations arbitraires, les procès politiques et les campagnes de désinformation. Elle désigne l’étranger ; le Maroc, la France, les Emirats Arabes Unis ou encore Israël , comme boucs émissaires, dans une fuite en avant paranoïaque qui ne trompe plus personne.
Le temps des comptes a sonné:
Le mirage pétrolier s’est estompé, laissant place à une réalité brutale : l’Algérie ne peut plus vivre au-dessus de ses moyens en puisant dans une rente qui s’amenuise. Le peuple algérien, lui, continue de payer le prix de l’incurie de ses dirigeants, de l’absence d’État de droit, et d’un système militaro-politique fossilisé.
Si le baril descend durablement sous les 50 dollars, voire les 40 dollars, comme certains analystes le prévoient, alors le château de cartes algérien pourrait s’effondrer, emportant avec lui une population (40 millions) dans une pauvreté extrême et une misère indescriptible !… (à suivre).
Abderrazzak Boussaid/Le7tv