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Joe Wilson appelle à désigner le polisario comme organisation terroriste : un soutien fort au Maroc face à l’instabilité régionale

Dans une publication percutante sur son compte X (anciennement Twitter), le Congresman Républicain Joe Wilson a exprimé son soutien à une analyse stratégique du Hudson Institute, saluant notamment le travail de l’analyste politique Zineb Riboua. Il y affirme avec fermeté : « Grateful for this incisive analysis from @HudsonInstitute @zriboua. Polisario must be designated a Foreign Terrorist Organization! Trump will fix it » soit en français : « Reconnaissant pour cette analyse percutante du @HudsonInstitute et de @zriboua. Le Polisario doit être désigné comme organisation terroriste étrangère ! Trump réglera cela ».

Cette déclaration renforce l’appel à une redéfinition claire et ferme de la posture américaine vis-à-vis du Polisario, groupe séparatiste armé actif depuis 1973 et soutenu activement par le régime militaire algérien. Le rapport publié par le Hudson Institute met en lumière la menace que représente cette milice non seulement pour la stabilité du Maghreb, mais également pour les intérêts sécuritaires des États-Unis dans la région sahélo-saharienne.

Le Polisario : un vecteur d’instabilité et un relais pour les puissances hostiles

L’analyse du Hudson Institute souligne que le Polisario n’est plus simplement une force séparatiste : il agit comme une milice déstabilisatrice impliquée dans la contrebande d’armes, l’endoctrinement idéologique, et la collaboration avec des puissances hostiles aux États-Unis, notamment l’Iran, la Russie et la Chine. Le document affirme également que cette organisation viole régulièrement le cessez-le-feu de 1991 soutenu par l’ONU, détourne l’aide humanitaire à des fins militaires, et coopère avec des groupes classés terroristes tels que le Hezbollah libanais et le PKK.

Plus encore, le rapport dévoile que l’Iran a fourni des drones au Polisario via les Gardiens de la Révolution islamique, avec l’appui logistique de l’Algérie. Ces armements servent à alimenter les insurrections jihadistes qui menacent les forces américaines et leurs alliés à travers le Sahel.

Un tournant stratégique entamé par Trump

Rappelons qu’en 2020, le président Donald Trump avait reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara, rompant ainsi avec la neutralité ambigüe des précédentes administrations. Cette décision a été saluée comme un réalignement stratégique audacieux, qui a permis de consolider les alliances américaines dans la région, notamment avec le Maroc, partenaire majeur hors-OTAN des États-Unis.

Aujourd’hui, Joe Wilson appelle à franchir une nouvelle étape en désignant officiellement le Polisario comme organisation terroriste étrangère (FTO), conformément au droit américain (Section 219 de l’Immigration and Nationality Act). Cette désignation permettrait, selon l’analyse, de geler les avoirs du Polisario, de démanteler ses réseaux d’approvisionnement, et d’affaiblir les relais de l’axe Iran-Russie-Chine en Afrique du Nord.

Une reconnaissance croissante de la menace par Washington

Joe Wilson n’est pas seul dans cette dynamique. L’analyse mentionne également que le Secrétaire d’État Marco Rubio a soutenu le plan d’autonomie proposé par le Maroc comme « la seule voie crédible vers la paix ». La reconnaissance croissante de la nocivité du Polisario et de la duplicité stratégique du régime algérien marque un tournant important dans l’approche américaine envers le dossier du Sahara.

Alors que la région du Sahel est en proie à un effondrement sécuritaire accéléré — entre la montée en puissance des mercenaires de Wagner, la prolifération d’armes iraniennes, et l’activisme chinois —, le Maroc apparaît comme le dernier rempart fiable de l’ordre régional. Renforcer ce rempart passe nécessairement par l’affaiblissement du Polisario et la mise au ban de ses soutiens.

La rédaction/Le7tv

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