Le Royaume du Maroc, acteur de stabilité pour les pays du Sahel, face à l’agenda trouble du régime algérien qui cherche à les déstabiliser
La Junte Militaire Algérienne ; le Pyromane du Sahel

Alors que le Sahel traverse l’une des périodes les plus critiques de son histoire contemporaine, secoué par l’insécurité, les coups d’État à répétition, la montée de l’extrémisme et la fragilité institutionnelle, l’Algérie s’illustre comme une source majeure d’instabilité, attisant les braises du chaos avec cynisme et duplicité.
Historiquement positionnée comme un médiateur dans les affaires saharo-sahéliennes, la junte militaire au pouvoir à Alger se révèle aujourd’hui être un manipulateur aux visées géostratégiques opaques, utilisant des alliances troubles et des relais islamistes pour exercer une influence toxique sur ses voisins fragiles.
L’Algérie, refuge des extrémistes et des terroristes:
L’exaspération est désormais palpable à Bamako, où les autorités maliennes dénoncent ouvertement l’hypocrisie flagrante du régime algérien. D’un côté, Alger prétend défendre l’Accord de paix d’Alger ; de l’autre, elle accueille sur son territoire Mahmoud Dicko, figure salafiste sulfureuse aux accointances politiques ambigües, ainsi que Iyad Ag Ghali, chef du Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. Un véritable camouflet pour les victimes du terrorisme et une insulte aux efforts internationaux pour sécuriser la région.
Mais ce double jeu ne s’arrête pas là. L’Algérie soutient activement, selon plusieurs sources crédibles, les groupes armés autonomistes touaregs du nord du Mali regroupés sous la bannière du FLA (Front de Libération de l’Azawad). Ce soutien, à peine voilé, alimente les tensions communautaires et compromet dangereusement toute tentative de réconciliation nationale au Mali.
Au Niger, les relations sont au plus bas. L’Algérie a récemment procédé à des renvois massifs, brutaux et inhumains de migrants nigériens, les abandonnant sans ressources au milieu du désert, aux confins de la frontière sud. Ces actes de violence étatique préméditée, dignes d’un autre âge, ont suscité l’indignation des ONG et terni un peu plus l’image d’une Algérie déjà marginalisée sur la scène africaine.
Une diplomatie algérienne, arrogante et dépassée:
Alger s’accroche désespérément à son Accord pour la Paix au Mali comme à une bouée diplomatique, ignorant avec mépris la complexité croissante de la crise sahélienne. Sa vision figée, centrée uniquement sur le Nord malien, ne prend en compte ni les dynamiques sociopolitiques du Burkina Faso, ni les mutations géopolitiques de l’ère post-française au Sahel. L’Algérie s’enferme dans une diplomatie fossilisée, incapable d’évoluer avec les réalités du terrain.
Le Royaume du Maroc : une alternative respectée
Face à cette dérive autoritaire et déstabilisatrice, le Royaume du Maroc émerge comme une puissance africaine responsable, respectée et tournée vers l’avenir. En offrant une médiation décisive pour la libération d’agents français détenus au Burkina Faso, Rabat a démontré son efficacité diplomatique et son ancrage dans les enjeux sécuritaires régionaux.
Mais c’est surtout dans l’initiative Atlantique proposée par le Maroc que réside un véritable projet stratégique pour le désenclavement du Sahel. Offrant aux pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) une alternative maritime à travers l’Atlantique, le Maroc se positionne comme un partenaire fiable, désintéressé et visionnaire, en rupture totale avec les calculs géopolitiques opaques d’Alger.
Le régime Algérien : Une junte en quête de chaos
Alors que les peuples sahéliens aspirent à la stabilité, au développement et à la souveraineté, la junte militaire algérienne continue de jouer les apprentis sorciers, instrumentalisant le terrorisme, les flux migratoires et les conflits identitaires pour asseoir une influence régionale illégitime.
Le temps est venu pour les États sahéliens de rompre avec les manipulations de la vieille garde algérienne et de s’orienter vers des alliances fondées sur la confiance, la coopération et le respect de la souveraineté nationale. Une voie que seul le Maroc semble aujourd’hui incarner avec lucidité et responsabilité.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv