Le Grand Maghreb : Un rêve brisé par l’obsession destructrice du régime algérien

Depuis des décennies, les peuples du Maghreb rêvent d’une unité régionale, d’un espace de prospérité partagée où les frontières cesseraient d’être des barrières et deviendraient des ponts. Ce rêve a été détruit par un acteur malveillant, dont l’obsession maladive pour la division et l’hégémonie régionale a plongé l’Afrique du Nord dans une stagnation politique et économique : le régime algérien.
L’Algérie a toujours été le principal obstacle à la construction du Grand Maghreb. Au lieu d’œuvrer pour la coopération et l’intégration régionale, Alger a consacré son énergie et ses ressources à attiser les tensions et à alimenter les conflits artificiels. La création du groupe séparatiste du « Polisario » en 1973 est l’exemple le plus flagrant de cette stratégie destructrice.
Alors que le monde reconnaît de plus en plus la Souveraineté Marocaine sur son Sahara, comme une réalité historique et géopolitique incontestable, le régime algérien persiste à financer et à armer un mouvement factice qui ne survit que grâce à l’aide matérielle et logistique d’Alger. Le but n’a jamais été de soutenir une soi-disant cause « d’autodétermination », mais bien de fragiliser le Maroc et de freiner toute forme d’intégration économique dans la région.
Le régime algérien, un fossoyeur du développement régional:
Le Maghreb aurait pu être une puissance économique et politique incontestable sur la scène internationale. Avec ses ressources naturelles abondantes, ses infrastructures en développement et sa position géostratégique idéale, la région aurait pu se transformer en un pôle majeur du commerce et de l’innovation. Mais à cause de l’attitude belliciste et archaïque d’Alger, les opportunités de coopération et de croissance ont été sabotées.
L’UMA (Union du Maghreb Arabe), créée en 1989, est l’illustration parfaite de cet échec. Alors que les autres régions du monde renforcent leurs intégrations économiques et politiques, le Maghreb reste paralysé par l’intransigeance et l’agressivité du pouvoir algérien. La fermeture des frontières entre le Maroc et l’Algérie, imposée unilatéralement par Alger en 1994, est une preuve supplémentaire de cette politique absurde qui nuit avant tout aux peuples de la région.
Un régime isolé et à bout de souffle:
Aujourd’hui, l’Algérie est plus isolée que jamais sur la scène internationale. Alors que la communauté internationale reconnaît de plus en plus la légitimité du Maroc sur son Sahara et que de nombreux pays ouvrent des consulats à Dakhla et Laâyoune, le régime algérien s’accroche à ses vieilles obsessions, refusant de voir la réalité en face.
Ce blocage obstiné n’est pas seulement une trahison envers les aspirations des peuples maghrébins, mais également un aveu d’échec d’un pouvoir qui n’a jamais su offrir un projet politique et économique viable à son propre peuple. Le régime algérien préfère dilapider ses ressources pour entretenir une milice séparatiste plutôt que d’investir dans le bien-être de ses citoyens.
L’unité maghrébine renaîtra sans « le poison algérien » :
L’histoire a montré que les régimes qui s’opposent aux aspirations légitimes des peuples finissent toujours par s’effondrer. Le Grand Maghreb reste un objectif noble et atteignable, mais il ne pourra être réalisé tant que l’Algérie persistera dans sa politique de division et d’agression. Il est temps que les peuples maghrébins reprennent leur destin en main et dénoncent le véritable obstacle à leur unité : un régime algérien qui préfère la confrontation à la coopération, et l’isolement à l’ouverture.
L’avenir du Maghreb ne se fera pas avec un système fossilisé dans des idéologies rétrogrades. Il se fera avec les forces vives qui aspirent à la paix, à la prospérité et à l’unité. Et ce jour viendra, inexorablement.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv