L’ONU alertée sur les violations des Droits Humains commises par le polisario dans les camps de Tindouf

Lors de la 58ᵉ session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies à Genève, des témoins et organisations internationales ont levé le voile sur la tragédie humaine qui se déroule dans les camps de Tindouf, en Algérie. D’anciens détenus Sahraouis et plusieurs ONG ont dénoncé des violations graves et systématiques des droits humains commises par le polisario, avec la complicité active des autorités algériennes.
Des crimes impunis sous le regard complice de l’Algérie :
Les témoignages recueillis ont mis en évidence un sombre tableau de l’oppression qui règne dans ces camps : exécutions extrajudiciaires, disparitions forcées, torture, esclavage moderne, enrôlement d’enfants dans des camps militaires et répression féroce des libertés fondamentales. Face à ces atrocités, les intervenants ont exhorté la communauté internationale à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à l’impunité du polisario et garantir la protection des Sahraouis.
Un témoignage accablant:
Lemaadla Mohamed Salem Zrug, réfugiée sahraouie et représentante du Réseau Africain pour le Développement, la Gouvernance et les Droits Humains (RADHEG), a livré un récit poignant des atrocités commises dans les camps de Tindouf. Elle a dénoncé les enlèvements, la torture, les exécutions extrajudiciaires et l’enrôlement forcé d’enfants dans des entraînements militaires. Elle a également pointé du doigt l’impunité totale dont jouissent les responsables du polisario, protégés par le régime algérien.
Le sort des enfants sahraouis : un crime déguisé en programme humanitaire
Judit Segara Casasepare, représentante de l’ONG CIRAC, a tiré la sonnette d’alarme sur le recrutement forcé d’enfants dans les camps de Tindouf. Exposés à une idéologie de haine et de violence, ces enfants sont souvent arrachés à leur famille sous couvert du programme « Vacances en Paix ». Derrière cette prétendue initiative humanitaire se cache, selon l’ONG, un véritable trafic d’enfants, les envoyant à l’étranger sans garantie de retour. CIRAC a ainsi appelé l’ONU à ouvrir une enquête et à exiger des comptes de l’Algérie, qui porte la responsabilité légale de ces violations sur son territoire.
Des voix s’élèvent pour briser le silence:
Dans le même registre, Abdelwahab Gain, président de l’ONG Africa Culture International, a condamné l’endoctrinement systématique des enfants sahraouis et leur exploitation à des fins politiques. Il a souligné que sous prétexte de voyages humanitaires, ces enfants sont souvent victimes de traite et privés de leur droit fondamental à une enfance protégée.
De son côté, El Fadel Braika, représentant de l’ONG Il Cenacollo et ancien détenu sahraoui des prisons secrètes du polisario, a dénoncé les conditions inhumaines imposées aux habitants des camps de Tindouf. Il a décrit un climat de terreur marqué par des disparitions forcées, des actes de torture et la répression brutale de toute tentative de fuite vers la liberté. Il a également révélé le rôle direct des autorités algériennes dans ces violations, notamment par l’arrestation systématique des jeunes cherchant à échapper à l’enfer des camps.
Un appel urgent à la communauté internationale :
Face à ces violations continues et à l’impunité dont bénéficie le polisario sous la protection d’Alger, les témoins ont lancé un appel pressant aux Nations unies et aux organisations internationales. Ils ont exigé que l’Algérie ouvre immédiatement les camps de Tindouf aux observateurs indépendants et permette des enquêtes impartiales sur les abus commis.
La situation dans ces camps ne peut plus être ignorée. La communauté internationale a aujourd’hui le devoir moral et juridique d’agir pour mettre fin à des décennies de violations des droits fondamentaux des Sahraouis, pris en otage par un régime algérien manipulateur et son protégé, le polisario.
La rédaction/Le7tv