Le nouveau maître de Damas, Ahmed El-Charaa, oppose un refus catégorique à la demande de libération des militaires algériens et des combattants du polisario capturés en Syrie.

Le nouveau maitre de Damas, le Président Syrien, Ahmed El-Charaa, a opposé un refus catégorique à la demande officielle de libération de militaires algériens et de combattants du Polisario capturés en territoire syrien.
Une demande humiliante pour Alger:
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a personnellement sollicité Damas pour obtenir la libération de hauts gradés algériens, dont des Généraux, ainsi qu’environ 500 soldats de l’armée algérienne et membres des milices séparatistes du polisario. Ces derniers avaient été arrêtés par la coalition armée dirigée par Hayat Tahrir al-Cham lors de combats autour d’Alep. Une demande qui a non seulement été rejetée par la Syrie mais qui a également provoqué une onde de choc au sein du régime algérien.
Le Président Ahmed El-Charaa a confirmé que les prisonniers algériens et leurs alliés du polisario seraient traduits en justice aux côtés des derniers partisans du régime déchu de Bachar al-Assad. « La Syrie appliquera strictement les normes internationales en matière de traitement des prisonniers de guerre », a-t-il affirmé avec une fermeté qui a embarrassé Alger. Cette décision met en lumière une réalité troublante : la présence de militaires algériens sur des théâtres d’opérations étrangers, engagés dans des conflits sous des prétextes douteux.
Le scandale de cette arrestation massive de soldats algériens et de membres du polisario s’inscrit dans un contexte de relations déjà tendues. Alger persiste à financer et armer ces milices terroristes, qui n’hésitent pas à recourir à la violence pour semer l’instabilité dans la région du Sahara Marocain. De surcroît, plusieurs rapports ont confirmé les liens étroits entre l’Iran et le Polisario, avec l’appui logistique de la milice chiite Hezbollah. Cette alliance perfide avait d’ailleurs conduit le Maroc à rompre ses relations diplomatiques avec Téhéran en 2018.
La Syrie, un terrain de déroute pour l’Algérie:
La Syrie, nouvellement dirigée par Ahmed El-Charaa, semble vouloir adopter une posture souveraine en s’opposant frontalement aux velléités d’Alger. Ce refus syrien marque une humiliation diplomatique majeure pour l’Algérie, dont l’image est de plus en plus ternie sur la scène internationale.
La question qui se pose désormais est celle de l’ampleur de la présence algérienne dans d’autres conflits régionaux sous le prétexte fallacieux du soutien à des causes soi-disant justes. À travers le soutien indéfectible au Polisario, Alger continue de jouer un jeu dangereux qui compromet la stabilité du Maghreb et alimente une tension géopolitique nuisible.
La communauté internationale doit cesser de fermer les yeux sur ces manœuvres machiavéliques et dénoncer sans ambiguïté le rôle déstabilisateur de l’Algérie et de ses alliés terroristes du polisario. Le régime algérien, incapable de répondre aux aspirations légitimes de son propre peuple, semble trouver refuge dans des aventures militaires coûteuses et immorales. Une posture qui finira inévitablement par précipiter sa chute.