Participation remarquée du journaliste et opposant algérien Hichem Aboud, au colloque international de Fès sur « La langue Amazighe et l’Unité Territoriale Marocaine »
Les vendredi 15 et samedi 16 novembre 2024, la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines Saïss, affiliée à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès, a été le théâtre d’un colloque international portant sur le thème : « La langue Amazighe et la question nationale primordiale : l’unité territoriale ». Organisé à l’occasion de la commémoration de l’Anniversaire de la Marche Verte, cet événement a attiré un large éventail de participants, dont le journaliste et opposant algérien Hichem Aboud, dont la présence a marqué les esprits.
Un acteur de premier plan pour un débat engagé
Hichem Aboud, connu pour ses positions critiques envers le régime militaire algérien, a participé activement aux discussions du colloque. Sa présence au sein de cet événement a symbolisé un pont entre les voix progressistes de la région, transcendant les barrières politiques pour discuter de l’intégrité territoriale marocaine et du rôle fondamental de la culture amazighe dans cette cause nationale.
Dans son intervention, Hichem Aboud a salué la richesse de la culture amazighe et son rôle historique dans l’identité marocaine. Il a mis en avant l’importance de la solidarité entre les peuples de la région face aux défis communs, notamment la désinformation et les manipulations idéologiques visant à diviser les nations maghrébines. Pour Aboud, la question du Sahara marocain dépasse les frontières politiques et se situe au cœur d’un combat pour la vérité et l’unité.
Un plaidoyer pour l’intégrité territoriale et la culture amazighe
Le journaliste algérien a souligné l’ancrage historique et culturel du Sahara Marocain dans l’identité Amazighe, rappelant que cette région a toujours été intégrée au tissu socio-culturel marocain. Il a également dénoncé les thèses séparatistes, les qualifiant d’instruments politiques utilisés pour maintenir une instabilité dans la région.
Hichem Aboud a particulièrement insisté sur le rôle de la poésie et de la musique amazighes en tant que témoins vivants de l’unité marocaine. Il a également mis en lumière le consensus national autour de la question Saharienne, preuve, selon lui, d’une nation unifiée dans sa diversité culturelle. La présence de Hichem Aboud a été saluée par les organisateurs et les participants du colloque, qui y ont vu un symbole d’ouverture et de dialogue entre les nations du Maghreb.
La rédaction/le7tv