157 morts dans le crash d’un avion de transport militaire en Algérie : Quand l’omerta de la junte masque ses échecs et ses compromissions
Une tragédie vient une fois de plus révéler les failles béantes du régime militaire algérien. Le crash d’un avion de transport militaire Iliouchine IL-76, dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, qui transportait 157 passagers dont des militaires algériens, des mercenaires du Polisario et des militaires cubains, met en lumière non seulement l’incurie technique, mais également l’opacité volontairement entretenue par un système en déclin.
Un crash sous le sceau du mensonge
L’avion s’est écrasé après avoir décollé de la base aérienne de Bou Sfer, à Oran, en direction de Tindouf, bastion des séparatistes du Polisario soutenus par Alger. L’accident s’est produit dans la région de Toussâmliline, entre Mechria et Biyoudh. Si les causes officielles n’ont pas été dévoilées, le black-out imposé par le régime révèle une stratégie habituelle : nier, minimiser et, surtout, ne pas rendre de comptes.
Parmi les victimes figurent non seulement des militaires algériens, mais également des mercenaires cubains, envoyés à Tindouf pour orchestrer des opérations hostiles au Maroc. La présence de ces soldats étrangers confirme ce que de nombreux observateurs dénoncent depuis longtemps : l’Algérie utilise le Polisario comme paravent pour ses ambitions régionales, au prix de collaborations douteuses.
Le prix de l’obsolescence et de l’arrogance
Ce crash n’est que le dernier épisode d’une série noire pour l’armée algérienne, déjà entachée par plusieurs accidents d’avions et d’hélicoptères militaires ces dernières années. Ces drames soulignent l’état désastreux des équipements de l’armée, malgré des budgets colossaux siphonnés par une élite corrompue.
Comment expliquer qu’un pays dépensant des milliards dans l’armement peine à assurer la sécurité de son propre personnel militaire ? Le manque de maintenance, l’utilisation d’appareils obsolètes et la corruption endémique minent les capacités opérationnelles de cette armée qui prétend pourtant jouer un rôle clé dans la région.
La coopération Cuba-Polisario : un secret de polichinelle
Le crash met également en lumière une vérité embarrassante : la présence de militaires cubains parmi les victimes. Ces derniers, agissant en tant qu’experts ou mercenaires, participent à des actions déstabilisatrices contre le Maroc depuis Tindouf. Ce partenariat avec Cuba soulève de graves questions sur les ambitions géopolitiques algériennes, qui n’hésitent pas à recourir à des alliances exotiques pour alimenter le conflit au Sahara.
Une omerta insupportable
Face à cette tragédie, le silence assourdissant des autorités algériennes est révélateur. Plutôt que d’informer les citoyens, de reconnaître ses échecs et d’assumer ses responsabilités, la junte préfère se réfugier dans le déni et la censure. Ce mépris pour la vérité ne fait qu’approfondir le fossé entre le régime et une population de plus en plus désabusée.
L’heure des comptes ?
Cette nouvelle catastrophe doit servir de rappel : le système militaire algérien, obsédé par ses manœuvres contre le Maroc, met en péril non seulement la stabilité régionale, mais également ses propres institutions. Jusqu’à quand ce régime continuera-t-il à sacrifier des vies humaines sur l’autel de ses ambitions destructrices ?
L’omerta ne pourra pas éternellement masquer les échecs d’une junte à bout de souffle. La vérité finit toujours par éclater, et le peuple algérien mérite mieux que ce règne du silence et de l’incompétence.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv