Les États-Unis bombardent les terroristes Houthis au Yémen pour la quatrième fois en une semaine
Le commandement militaire Américain au Moyen-Orient a annoncé, ce jeudi 17 octobre 2024, avoir mené une nouvelle opération militaire contre les terroristes Houthis au Yémen. Selon un communiqué officiel, des frappes aériennes ont été effectuées dans la nuit de mercredi à jeudi, visant 14 sites de missiles « prêts à être lancés depuis les zones contrôlées par les Houthis ».
Ces frappes représentent la quatrième opération militaire des États-Unis en moins d’une semaine contre les terroristes Houthis, soutenus par l’Iran. Ces derniers sont accusés de cibler des navires marchands dans le golfe d’Aden et la mer Rouge, qu’ils estiment être liés à Israël. Cette escalade s’inscrit dans un contexte régional déjà tendu, marqué par des tensions croissantes entre l’Iran, ses alliés, et les forces internationales.
Le commandement américain a justifié ces frappes en déclarant qu’elles visaient à prévenir des attaques imminentes contre des navires civils, un acte qualifié de menace grave pour la sécurité maritime internationale. Ces attaques de missiles, si elles avaient eu lieu, auraient pu perturber l’un des principaux axes du commerce mondial, emprunté quotidiennement par des centaines de navires.
Les Houthis, qui contrôlent une large partie du nord du Yémen, dont la capitale Sanaa, ont intensifié leurs attaques contre les intérêts israéliens et leurs alliés, dans le cadre du soutien à la cause palestinienne et de l’opposition à la normalisation des relations entre certains pays arabes et Israël.
La série de frappes américaines marque un tournant dans la stratégie de Washington vis-à-vis du conflit yéménite, où les États-Unis s’étaient jusque-là limités à des opérations sporadiques de lutte contre le terrorisme, notamment contre Al-Qaïda dans la péninsule arabique (AQPA). Désormais, la lutte contre les terroristes Houthis devient un enjeu prioritaire pour la protection des routes commerciales stratégiques.
L’Iran, principal soutien des Houthis, a fermement condamné ces frappes, qualifiant les actions américaines de « provocation » et d’ »ingérence illégale » dans le conflit yéménite. De son côté, Washington a réaffirmé son engagement à protéger ses alliés et à maintenir la sécurité maritime dans la région.