Le Ministère de la Jeunesse de la Culture et de la Communication établi la première carte archéologique nationale du Maroc
La première carte archéologique marocaine. Connaître le patrimoine pour mieux le gérer
Dans le cadre de l’inventaire du patrimoine culturel national, sa préservation et pour une meilleure gestion des monuments et des sites archéologiques, le Ministère de la Jeunesse de la Culture et de la Communication en partenariat avec l’Agence Nationale de la Conservation Foncière, du Cadastre et de la Cartographie (ANCFCC) a établi la première carte archéologique nationale du Maroc.
Il s’agit d’un recueil des sites archéologiques connus ou déjà publiés selon les données fournies par l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine et la Direction du Patrimoine Culturel. A l’exception des sites classiques appartenant à différentes périodes depuis la Préhistoire jusqu’à l’époque moderne, les autres sites ont été découverts par les équipes scientifiques de ces deux institutions à l’occasion de leurs recherches programmées ou pendant les missions d’inventaire du patrimoine culturel.
La carte comporte actuellement une série de sites déjà publiés dans les régions de Dakhla, d’Essaouira, de Casablanca, de Rabat-Salé-Kénitra, d’Asilah et de l’Oriental. Elle va prochainement inclure des sites archéologiques des régions de Tan Tan, Zagora, Tamanart, Rehamna et Béni Mellal-Khénifra. Il s’agit d’un grand chantier de l’archéologie marocaine et qui nécessite des mises à jour régulières au fur et à mesure des découvertes, des opérations de prospections et des inventaires respectifs à chaque région.
Cette carte qui va s’enrichir continuellement par de nouvelles données en cours de publication est un document important qui permettra d’avoir pour la première fois une carte archéologique nationale. En collaboration avec l’ANCFCC, des atlas régionaux sont en cours de réalisation et qui vont permettre l’établissement de plans touristiques qui prennent en considération le patrimoine culturel y compris archéologique.
Le Ministère de la Jeunesse de la Culture et de la Communication développe également à travers l’Institut National des Sciences de l’Archéologie et du Patrimoine et la Direction du Patrimoine Culturel un projet de cartes régionales numériques dites « prévisionnelles » qui permettent de mettre en place un système de veille contre la dégradation des sites archéologiques, une expérience pionnière en Afrique et qui aident à identifier les zones prioritaires pour des prospections archéologiques.
La carte archéologique est un document scientifique qui contribue à mieux connaître cette partie du patrimoine national. Elle sera mise à la disposition des chercheurs et des étudiants. Elle permettra également de prendre en considération les sites archéologiques dans les projets d’aménagement du territoire et du tourisme culturel.
La rédaction /Le7tv