Abdellatif Miraoui lors de la 5ème édition des »LeaderSHE Talks »: L’éducation et la formation, l’un des vecteurs les plus efficaces pour autonomiser les femmes
L’éducation et la formation sont l’un des vecteurs les plus efficaces pour renforcer l’autonomisation des femmes et leurs capacités à faire face aux défis sous divers angles, a affirmé, jeudi à Fès, le Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui.
Intervenant lors de la 5ème édition des »LeaderSHE Talks » organisée sous le thème « Le défi au féminin: arts et manières », M. Miraoui a indiqué que le ministère de l’Enseignement supérieur reste le seul pourvoyeur de cadres et compétences pour les administrations et établissements des secteurs privé et public, capables de gérer les projets de développement.
« Occupant différents postes de responsabilité au sein de ces projets, la femme marocaine est l’étudiante d’hier et la lauréate des établissements d’enseignement supérieur », a-t-il souligné, ajoutant qu’aux côtés de l’homme, elle participe l’accélération du rythme de développement dans le pays.
A cet égard, le ministre a relevé que la 5ème édition de « LeaderShe Talks », initiée par le ministère l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation en partenariat avec l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès, constitue une contribution pour améliorer la condition des femmes et renforcer son rôle important, en tant qu’actrices clées dans le processus de développement global et durable mené sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
« Le ministère mène une action tous azimuts pour contribuer efficacement à cet effort visant à valoriser le rôle des femmes et à renforcer leur représentativité aux postes de responsabilité », a-t-il indiqué, expliquant que c’est pourquoi, son département a œuvré au lancement d’une formation sous le signe « Le leadership féminin au service de l’excellence » au profit d’une élite de femmes tout en veillant pour que les femmes soient équitabelement représentées au sein de l’administration centrale, des universités et de ses institutions.
Dans ce sens, il a fait savoir que quelque 23 femmes responsables ont bénéficié d’une formation certifiante de 12 jours répartis sur quatre mois, à raison de 3 jours pour chaque mois.
« Cette formation vise à renforcer les compétences en leadership des bénéficiaires et à leur fournir les moyens techniques et pratiques pour assumer des postes à plus grandes responsabilités dans un avenir proche », a-t-il détaillé.
De son côté, le Président de l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah, Mustapha Ijjaali, a soutenu que l’accélération du développement durable et le renforcement des institutions de gouvernance sont tributaires de l’autonomisation de la femme.
« Le développement du capital humain, particulièrement dans son volet féminin, est nécessaire pour accompagner l’évolution des contextes locaux, régionaux et internationaux », a-t-il dit, se félicitant des progrès réalisés dans le domaine de l’autonomisation des femmes sous la conduite éclairée du Souverain. Il a mis l’accent sur les réalisations accomplies par la femme marocaine et les combats menés pour leur émancipation.
La 5ème édition des »LeaderSHE Talks » a été marquée par des interventions sur plusieurs axes, dont « Droits de l’Homme et digitalisation », « La diplomatie marocaine au féminin », » le défi féminin et les postes de pouvoir » , « La littérature et la médecine au service du développement » et « L’art du leadership féminin : un baromètre de la société ».
Lancée en 2022 par le ministère l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, en partenariat avec les universités, l’initiative « LeaderSHE Talks » s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national d’accélération de la transformation de l’écosystème de l’ESRI (PACTE ESRI 2030), à travers lequel le ministère ambitionne de mettre à niveau le système d’enseignement supérieur pour être à la hauteur des aspirations des étudiants.
Cette initiative s’articule autour de trois axes principaux, à savoir l’organisation de sessions de formation pour les étudiantes dans le domaine du « leadership féminin », la création de réseaux pour le partage et l’échange d’expertises, ainsi que la tenue de réunions de dialogue mensuelles, outre la mise en place d’une bibliothèque numérique pour le leadership féminin.
La rédaction /Le7tv
