Walid Regragui : Voici ce qui s’est vraiment passé entre le Congolais Chancel Mbemba et moi !
Walid Regragui n’a pas apprécié les insinuations de Chancel Mbemba à la suite de leur altercation à la fin du match de la Coupe d’Afrique des Nations Maroc-République Démocratique du Congo (1-1). Le sélectionneur Marocain lui a répondu, jugeant la sortie du défenseur Congolais « malhonnête ».
Les deux hommes continuent de se répondre dans les médias. Dans des propos relayés par l’Equipe, le sélectionneur marocain Walid Regragui a mis les choses au clair concernant son altercation avec Chancel Mbemba ce dimanche, à la fin du match de la CAN entre le Maroc et la République Démocratique du Congo. Le technicien n’a pas aimé les insinuations du défenseur congolais.
« S’il a des images, qu’il les sorte, avec plaisir » !
« Je n’ai pas aimé ça car il insinue beaucoup de choses. Donc s’il a des images autres que celles que l’on voit à la télévision, qu’il les sorte, avec plaisir », explique Walid Regragui. « Et il verra exactement ce qu’il s’est passé. Et voilà ce qu’il s’est passé… Avant que j’aille lui serrer la main, il nous a pris à partie, moi et mon adjoint, sur le bord de touche avant la fin du match, il nous a mal parlé. Et Desabre le sait. Et à la fin, malgré ça, je vais lui serrer la main pour lui dire aussi: « Mais pourquoi tu me parles comme ça? » Et là, il regarde ailleurs, genre « je ne te serre pas la main ». Je lui ai retenu la main, ça se voit sur les images, et il a commencé à crier dans tous les sens. »
Mbemba: « Je ne croyais pas que ce mot là, allait sortir de sa bouche » !
En zone mixte, Chancel Mbemba a livré sa version des faits. En colère, le défenseur congolais avait aussi entretenu le flou sur le terme qu’il reproche à Walid Regragui: « On a coupé les vidéos à la TV mais moi j’ai les vidéos. Je n’ai pas besoin de balancer. Moi j’ai pris le temps de glorifier mon dieu. Le plus important… moi je garde mon silence, je suis comme ça. Tout le monde connaît Chancel. Moi je respecte tout le monde. Je n’ai pas besoin de tirer sur quelqu’un. La justice de Dieu. Moi quand je joue au foot, je joue normal, comme tout le monde. Je ne suis pas un super joueur mais je ne croyais pas que ce mot-là allait sortir de la bouche du coach. »
La rédaction /Le7tv