Un collectif international d’associations et d’avocats, s’engage à défendre les 45.000 familles Marocaines expulsées d’Algérie en 1975.
Un collectif international d’associations et d’avocats s’est engagé à défendre les 45.000 familles Marocaines expulsées d’Algérie en 1975. Les organisations de défense des Marocains expulsés d’Algérie intensifient donc leurs efforts à tous les niveaux pour revendiquer les Droits de ces Marocains. Rappelons que les autorités algériennes sois les ordres de Boumediene, avaient expulsé en 1975 vers le Maroc, plus de 45.000 familles, manu militari, le jour de l’Aïd El Adha, en réaction à la Marche Verte vers le Sahara !
Ainsi, le « Rassemblement international de soutien aux familles marocaine expulsées d’Algérie », une organisation basée en France, en Belgique, au Royaume-Uni et au Maroc, mène une initiative visant à collecter des documents liés aux victimes de l’expulsion arbitraire de l’Algérie, dans le but de les présenter aux organisations internationales pour faire la lumière sur la réalité de l’acte ignoble commis par les autorités algériennes, qui continuent de se dérober à l’indemnisation des personnes expulsées et spoliées de leurs biens.
Le rassemblement collabore avec le Conseil de la Communauté Marocaine à l’étranger pour recueillir des archives sur les victimes de l’expulsion forcée de l’Algérie. De plus, la Fondation « Archives du Maroc » a reçu un grand nombre de documents concernant environ 2000 victimes jusqu’à maintenant
Selon l’accord de coopération signé avec le « Rassemblement international de soutien aux familles marocaines expulsées d’Algérie », la Fondation « Archives du Maroc » traitera les archives liées aux documents des Marocains victimes de l’expulsion arbitraire d’Algérie pour les présenter lors d’expositions, de séminaires et de publications.
Mohamed Charfaoui, Président du rassemblement résidant en France, a déclaré qu’il y aurait trois pistes que son organisation suivra dans son plaidoyer devant des organisations internationales. La première sera le Conseil des Droits de l’Homme à Genève. La deuxième sera la Cour internationale de justice à La Haye et en dernier devant les Nations Unies.
Mohamed Charfaoui, lui-même un Marocain expulsé d’Algérie en 1975, a souligné que le dossier de ces Marocains « n’est pas prescrit ». Dans une déclaration à la presse, il a ajouté : « Nous irons d’abord à Genève car les autorités algériennes ont spolié tous nos biens laissés en Alger. Même les femmes marocaines mariées à des Algériens ont été expulsées de force au Maroc, laissant leurs enfants en Algérie. »
Malgré la durée de la souffrance des Marocains expulsés d’Algérie, qui approche le demi siècle, les organisations qui les défendent continuent d’espérer justice soit rendue aux victimes. Le rassemblement international a affirmé qu’il poursuivrait son travail pour préparer le dossier légal et des droits en vue de plaider à l’échelle internationale sur cette question, qualifiant l’expulsion arbitraire des Marocains d’Algérie de « crime odieux qui ne peut être atteint par la prescription ou l’oubli ».
Dans ce contexte, Mohamed Charfaoui a martelé que le rassemblement qu’il préside continuera de chercher la justice pour les Marocains expulsés d’Algérie, mettant en avant que dans l’Histoire, il y a eu des cas de jurisprudences, par exemple quand l’Espagne a été contrainte d’indemniser les Juifs expulsés d’Espagne (les Séfarades) il y a des siècles de cela.
La rédaction /Le7tv