L’Afrique retourne à l’époque des « Républiques Bananières » : 8 Coups d’État en moins de 3 ans replongent le continent dans le chaos !
L’Afrique, autrefois synonyme d’espoir et de progrès, est en proie à une dérive alarmante vers les sombres jours des républiques bananières. La région se trouve actuellement piégée dans une spirale sans fin de Coups d’État, de déstabilisation politique et de chaos persistant, créant ainsi un environnement propice à la corruption, à la pauvreté et à l’injustice.
Le constat est d’autant plus accablant que huit coups d’État ont secoué le continent en l’espace de trois ans seulement, instaurant une atmosphère d’incertitude et de tension permanente. Cette succession de renversements de gouvernement est particulièrement inquiétante dans des nations qui partagent une histoire de lutte pour la démocratie et le développement.
Le Gabon, un exemple emblématique de cette régression démocratique, est dirigé par la même famille depuis plus de 55 ans. Cependant, même ce pays n’a pas échappé à la frénésie des putschs, avec des militaires putschistes déclarant le renversement du régime en place et la mise en résidence surveillée du président Ali Bongo Ondimba. Cette série de coups d’État a déclenché des condamnations internationales, mettant en lumière l’urgence d’une action coordonnée pour rétablir la stabilité.
Le Niger, le Burkina Faso, le Soudan, la Guinée et le Mali ont également été engloutis dans cette vague déstabilisatrice. La démocratie, qui devrait être un droit fondamental pour les citoyens africains, semble s’effriter devant leurs yeux. Les putschistes, prétextant la nécessité d’un changement, ne font souvent qu’aggraver la situation, plongeant les nations dans l’incertitude et la désillusion.
La montée en puissance de cette tendance inquiétante réveille les souvenirs sombres des républiques bananières qui ont marqué l’histoire du continent au 20e siècle. Des gouvernements corrompus, des régimes autoritaires et une absence de respect pour les droits de l’homme semblent refaire surface, sapant les efforts de développement et de progrès.
Les citoyens africains, qui aspirent à un avenir meilleur, sont pris en otages dans cette lutte pour le pouvoir, confrontés à des dirigeants avides de contrôle et de richesse personnelle. La déstabilisation politique a des conséquences désastreuses sur l’économie, l’éducation et les opportunités d’emploi, créant un cercle vicieux de désespoir et de vulnérabilité.
Il est grand temps que la communauté internationale, les organisations régionales et les dirigeants africains prennent des mesures fermes pour mettre fin à cette descente aux enfers. La démocratie et la stabilité doivent être restaurées, non seulement pour le bien-être des populations africaines, mais aussi pour la crédibilité et l’avenir du continent dans son ensemble.
Le retour des républiques bananières en Afrique est une tragédie qui ne peut pas être acceptée. Il est urgent que des actions concertées soient entreprises pour rétablir la gouvernance démocratique, les droits de l’homme et la dignité humaine. Sans cela, le continent risque de sombrer davantage dans le chaos et de perdre les avancées durement gagnées vers un avenir meilleur.
Abderrazzak Boussaid/Le7tv
