L’expert Gordon G. Chang de Newsweek Magazine, dénonce le rôle abjecte de l’Algérie vis-à-vis du Maroc !
Dans un article du magazine Américain Newsweek, l’expert en géopolitique Gordon G. Chang, analyse la situation au Sahara Marocain et le rôle joué par les grandes puissances telles que les États-Unis, la Russie et la Chine. Il soutient que les États-Unis doivent soutenir le Maroc, car l’Algérie est l’acteur qui se cache derrière sa marionnette du polisario.
Pour Gordon G. Chang, le polisario est « essentiellement une invention algérienne » et c’est bien l’Algérie qui contrôle « la République arabe sahraouie démocratique (RASD), autoproclamée et non reconnue par l’ONU ». Chang confirme que l’Algérie soutient le polisario avec de l’argent, des armes et une formation militaire.
Gordon G. Chang, soulève des points intéressants sur la position de l’Algérie par rapport à la question de l’autodétermination du « peuple Saharaoui » . Il fait valoir que l’Algérie doit être d’abord un exemple de démocratie, de respect des droits humains et des libertés, avant de prôner l’autodétermination des groupes terroristes comme le polisario.
Chang fait remarquer que l’Algérie, en tant que régime de plus en plus totalitaire, ne semble pas en mesure de promouvoir les droits individuels, ce qui soulève des questions quant à sa capacité à permettre l’autodétermination de groupes au sein de territoires d’autres pays.
Concernant les Sahraouis, Chang se demande si les Sahraouis ont réellement le droit à un État qui leur soit propre. Car pour certains observateurs, reconnaître le polisario comme un État indépendant ne ferait qu’aggraver les tensions dans une région déjà instable.
Ainsi, selon l’ancien ambassadeur américain au Maroc, Thomas Riley, le Sahara occidental ne serait pas viable en tant qu’État indépendant. Le polisario, s’il devait gouverner, se retrouverait confronté aux mêmes problèmes que les pays sub-sahariens, en proie à des troubles politiques et sécuritaires.
De plus, le polisario ne représente pas vraiment les Sahraouis, mais plutôt les intérêts de l’Algérie, qui finance le mouvement depuis des décennies pour diviser le Maroc et menacer sa sécurité.
Selon certains observateurs, l’Algérie elle-même est sous l’influence de la Russie et de la Chine, ce qui pourrait avoir des conséquences géopolitiques importantes si les États-Unis se détournent de leur allié historique, le Maroc.
En effet, des sociétés écran en Chine auraient été découvertes récemment, servant à détourner la vente d’armes iraniennes sous embargo, et Pékin jouerait un rôle indirect dans le financement du polisario.
Dans ce contexte, les États-Unis devraient plutôt renforcer leur soutien au Maroc, considéré comme un partenaire naturel de l’Occident. La stabilité de la région en dépend, selon les experts.
Abderrazzak Boussaid /Le7tv