Sept ans d’emprisonnement et cinq ans d’interdiction du territoire français ont été requis, ce jeudi, devant la cour d’assises de Paris, à l’encontre du chanteur marocain.
Hier, assis à l’avant d’une petite salle remplie de curieux et de fans, Saad Lamjarred, 37 ans, ne montre pas de réaction à l’annonce de la peine demandée. Sur les bancs des parties civiles, Laura P. semble, elle, accablée.
Les avocats de Saad Lamjarred ont consacré une grande partie de leurs plaidoiries à décortiquer les mœurs de Laura P., « quelqu’un du monde de la nuit, qui en connaît les codes et sait se mettre en scène sur les réseaux sociaux », insiste maître Fedida.
Dans la matinée, ils avaient fait projeter 250 pages de captures d’écran de son compte Instagram – Laura P. en maillot de bain à la plage, Laura P. devant une salade grecque ou donnant à manger à un éléphant – ainsi qu’une photo d’elle en sous-vêtements, pour rappeler son passé de « mannequin ». Comme pour dire, « est-ce qu’elle ne l’a pas un peu cherché », avait grincé l’avocat général dans son réquisitoire.
Le chanteur est visé par des accusations extrêmement similaires à New York, Casablanca et Saint-Tropez, avait, de son côté, rappelé l’avocat Joël Assouad. Cette dernière affaire, pour laquelle il sera jugé pour viol devant les assises du Var, remonte à 2018, avait noté le conseil. « Il aurait pu se dire « stop, danger » après l’affaire de Paris, mais non, il continue, c’est pathologique », lance-t-il.
Le verdict sera rendu ce vendredi !
La rédaction /Le7tv