Sit-in de l’Association Marocaine des Ecoles Supérieures Privées (AMESUP) devant le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’innovation
Communiqué de presse de l’AMESUP :
Nous les adhérents de l’AMESUP (Association Marocaine des Ecoles Supérieures Privées) avons organisé un sit-in le jeudi 13 octobre à 13h30 devant le siège du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation à Rabat.
L’AMESUP appelle à l’application de l’article 52 de la loi 01.00. Cet article assure l’équivalence des diplômes des filières accréditées des écoles supérieures privées aux diplômes nationaux.
La conséquence de la non application de l’article 52 de la loi 01.00 a déjà conduit à la faillite d’une centaine d’établissement et va entrainer inéluctablement la faillite d’une centaine d’autres avec un impact financier gravissime et immédiat qui conduira ipso facto à la perte d’emploi, perte des recettes au profit du trésor public et également la CNSS …
Ce Sit-in traduit l’exaspération des opérateurs du secteur suite aux différentes actions menées et la recherche de dialogue avec les responsables du ministère dont Monsieur le Ministre, qui donnent l’impression d’adhérer à nos revendications et malheureusement les faits relatent une insensibilité du ministère face à cette situation désastreuse, injuste et urgente. Est-ce l’intention du ministère ?
Le modèle économique et pédagogique encouragé par le ministère pousse à la massification de l’enseignement qui n’est certainement pas un gage de qualité.
Les établissements à taille humaine dispensent un enseignement de qualité avec un encadrement de proximité qui aboutit à une insertion professionnelle exceptionnelle.
En plus ces établissements sont des PME/PMI qui jouent un rôle socio-économique important et notamment au niveau régional.
À travers ce sit-in les adhérents de l’AMESUP veulent attirer l’attention du gouvernement et de l’opinion publique et de tirer la sonnette d’alarme sur cette situation désastreuse que vivent ces établissements.
Nous attendons de notre ministère de tutelle un accompagnement effectif pour un meilleur développement de notre secteur répondant ainsi aux hautes orientations de Sa Majesté sur l’enseignement et l’insertion.
La rédaction /Le7tv (communiqué de presse)