Marc Owen Jones : La campagne digitale dirigée contre le Chef du Gouvernement, Aziz Akhnouch est loin d’être spontanée !
[Thread]1/ This one's on #Morocco. A few days ago the trend 'degage Akhannouch' (get lost/get out Akhannouch) was trending. Akhannouch is Morocco's Billionaire PM under fire for (among other things) high fuel prices. This analysis shows lot of fake accounts operating on the #
— Marc Owen Jones (@marcowenjones) July 17, 2022
4/ While new people join Twitter in crisis moments this number is still unusual, but also, a closer examination of those 522 accounts indicates behaviourial similarities that indicate coordination or an influence campaign. I.e. 98% of those accounts are sending tweets only pic.twitter.com/j3PTXjXyHn
— Marc Owen Jones (@marcowenjones) July 17, 2022
Cité par le site électronique, M. Owen Jones a indiqué que derrière le hashtag se cache un grand nombre de faux comptes, ce qui laisse entendre que la campagne est loin d’être spontanée.
Fait marquant, 522 comptes uniques ont été créés en une seule journée –le 15 juillet– sur un total de 796 créés le début du mois, alors que le nombre des créations de comptes s’élève en moyenne à 59 par mois. « Cela ne correspond à aucune règle », affirme le chercheur britannique.
Selon lui, s’il est normal que de nouvelles personnes rejoignent Twitter dans les moments de crise, le nombre reste inhabituel s’agissant du hashtag objet de l’analyse.
« Un examen plus approfondi de ces 522 comptes démontre des similitudes comportementales qui indiquent une coordination ou une campagne d’influence. 98% de ces comptes se contentent d’envoyer des tweets » sans interagir, a-t-il relevé.
En d’autres termes, plutôt que d’utiliser toutes les fonctionnalités de Twitter (RT, répondre, mentionner dans RT, etc.), les nouveaux comptes envoient exclusivement des tweets. « Alors que certains peuvent penser que c’est compréhensible, vu qu’il s’agit de nouveaux venus sur Twitter, ce n’est pas vraiment comme ça que ça marche », commente Marc Owen Jones.
Et pour cause, les hashtags partagés indiquent une grande connaissance des rouages de Twitter et « une grande coordination. Nous sommes face à beaucoup d’anomalies qui travaillent de concert », signale le chercheur britannique.
Pour M. Owen Jones, le hashtag #Dégage_Akhannouch est donc clairement « manipulé, même si nul ne sait ni par qui, ni dans quel but ».
La rédaction /Le7tv (avec MAP)