L’adaptation des villes de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra au dérèglement climatique a été au centre d’un débat tenu mardi à Laâyoune, à l’initiative de la Commission régionale des droits de l’Homme (CRDH).
L’organisation de cet évènement, en partenariat avec la direction régionale de l’Environnement à Laâyoune, s’inscrit dans le cadre de la célébration le 31 octobre de la Journée mondiale des villes, sous le thème “Adapter les villes à la résilience climatique”.
L’atelier vise à faire la lumière sur le rôle vital de l’action locale dans la construction de villes économiquement, socialement et écologiquement durables à travers la consultation et la coopération avec divers acteurs institutionnels, des opérateurs du secteur privé et des organismes professionnels, a déclaré à la presse le président de la CRDH de Laâyoune-Sakia El Hamra, Taoufik Berdiji.
Il s’agit là de traduire dans les faits tous les droits de l’Homme, y compris les droits environnementaux, a-t-il souligné, ajoutant que l’évènement offre aussi l’occasion de mettre en avant les acquis réalisés par la région en matière d’adaptation aux changements climatiques à la faveur de la création d’espaces verts, la gestion durable des déchets, et l’utilisation d’énergies propres, entre autres.
L’accent a été également mis sur l’identification des opportunités prometteuses pour contribuer de manière constructive au développement durable des centres urbains de la région, a relevé M. Berdiji, soulignant l’importance de la sensibilisation à l’adaptation au changement climatique et à la résilience urbaine.
En octobre dernier, le Conseil des droits de l’Homme des Nations Unies a reconnu, pour la première fois, le droit à un environnement “propre, sain et durable” comme un droit fondamental. Il a créé également un poste de rapporteur sur les droits de l’Homme face aux conséquences du changement climatique
