Répondre à un appel, ou envoyer un message en pleine conduite semble un geste inoffensif pour certain mais risqué pour d’autres puisqu’il est considéré potentiellement accidentogène.

D’après des études menées, 57% des conducteurs marocains restent attachés à leurs téléphonent au volant, 35 % d’entre eux tiennent leur appareil en main, alors que 25% manipulent leur GPS ou une application de navigation, et 18% se charge d’envoyer ou de lire des messages électroniques, toujours en conduisant !

Ces statistiques glacent les os car il impactent directement la notion fondamentale de vigilance au volant. D’après d’autres études, l’usage de son téléphone au volant multiplie par vingt-trois le risque d’accident.

! D’un angle purement scientifique, un appel téléphonique, ou un message reçu au volant, emmène une série d’interactions sur le cerveau humain, produisant perte de vigilance. Tout simplement parce que le cerveau humain reste souvent mono-tâche lorsqu’il est focalisé sur une action impliquant un niveau d’attention ou de danger élevé, à l’image de la conduite.

Conduire et utiliser son téléphone, engendre une perte qui arrive jusqu’à 40% des ressources en concentration et avoir pour conséquence cet effet de surprise, lié à une prise de décision tardive, et pouvant générer un risque avéré d’accident routier. Autrement dit, le cerveau humain peut être vite saturé lorsqu’il est partagé entre la conduite et l’utilisation du téléphone au volant.

L’agence nationale de la sécurité routière (NARSA) et Autoroutes du Maroc (ADM) n’ont pas cesser de mener des campagne de sensibilisation en faveur des automobilistes sur les dangers du téléphone au volant. La solution est toute simple : se rabattre sur le côté de la route et utiliser tranquillement son téléphone… à l’arrêt et en toute sécurité.