Événement révélateur de la grande détresse en Algérie : La fuite de « la classe intellectuelle » Algérienne vers le Maroc a commencé !
La réalisatrice du film « Papicha », Mounia Meddour, plusieurs fois primé à l’international, a choisi de tourner son prochain film au Maroc et pour cause, son équipe de tournage s’est vu refuser le visa d’entrée en territoire algérien. Mounia Meddour a donc choisi de ne pas perdre plus de temps et d’argent, et de se tourner vers le Maroc pour tourner son prochain film !…
La réalisatrice a donc opté pour le Maroc, bien qu’elle voulait initialement le tourner en Algérie, mais le refus de visa d’entrée en territoire Algérien pour son équipe de tournage l’en a vite dissuadé !…
Une autorisation a été demandée il y a un mois et demi par la réalisatrice au ministère de l’Intérieur afin d’avoir le feu vert pour venir réaliser ce nouveau film en Algérie. le démarche de Mounia Meddour a été vaine, de même que ses essais auprès de ministère de le Culture et celui les Affaires Étrangères.
En ce qui concerne son dernier film, Papicha, qui a reçu un prix au FIFOG (festival international de film oriental de Genève), et qui a été également présent aux Oscars de 2020 et couronné aux Césars de la même année : Ce film est toujours interdit en Algérie ; Ainsi, « pour des raisons inconnues, l’avant-première et la sortie nationale ont été annulées », a déclaré Reda Talmat, le Directeur de Centre Algérien pour le Développement de Cinéma, l’équivalent du CCM au Maroc !…
La réalisatrice a commenté cette « censure » en disant qu’elle avait appris le nouvelle sur les réseaux sociaux, et que personne n’a pris le peine de lui donner les explications. Une année après, le visa est refusé à son équipe de tournage, ce qui la forcé à se tourner vers le Maroc, qui au contraire de l’Algérie, encourage le tournage des films étrangers sur son territoire !…
Abderrazzak Boussaid/Le7tv
