Nostalgie : 18ème anniversaire du décès de Rahal Essoulami, « Le Traiteur des Trois Rois » !
Natif de Marrakech en 1932, une intelligence innée mènera Rahal Essoulami, dès son jeune âge, à institutionnaliser vers le milieu des années 50 « le métier de traiteur » pour la première fois au Maroc.
Rahal Essoulami a durant toute sa vie, appris à ses milliers de collaborateurs mais surtout à ses enfants, la patience, le courage, le service, l’honnêteté, l’amour du travail, l’abnégation, la force de caractère, la loyauté et le nationalisme.
Véritable homme des défis, Rahal Essoulami représente « le rêve marocain » dans toute sa splendeur. Parti de rien, il est devenu le « N° 1 », le « Maitre », le « Mâalam » dans tous les métiers où il a investi son temps et son intelligence.
Aujourd’hui, 1er Juin 2021, c’est le 18ème anniversaire de sa disparition vers l’au-delà et la Miséricorde d’Allah. En ce jour de souvenirs, son fils Karim Rahal a écrit ce texte émouvant et plein de nostalgie :
« Le 1er juin 2003, Feu mon père, Rahal Essoulami, rejoignait la maison de l’ordre juste, l’au-delà auquel nous sommes tous promis, en réponse au Rappel de notre Créateur le Bon Dieu…
18 ans après, je revois encore ce long et interminable cortège, en mémoire à son humilité et son œuvre. Ce cortège, n’a jamais pris fin, car aujourd’hui, nous, des enfants, petits-enfants marchons sur ses pas, nourris de l’amour du travail, de la loyauté à la Patrie et du service de notre communauté, riches de nos nombreux compagnons de route, des femmes et des hommes extraordinaires qui s’identifient à l’école et la famille Rahal…
Sans jamais l’avoir pleuré, car ainsi fut sa volonté, sans jamais avoir fait son deuil, Feu Rahal Essoulami reste, par sa pensée et ses enseignements, l’ultime recours et l’espoir de chaque instant. Pensée à lui et à sa famille petite et grande…
Certaines blessures ne se referment jamais vraiment : voici 18 ans, jour pour jour, que mon Père, Feu Père Rahal a quitté ce monde pour l’au-delà. En refusant de se refermer, la blessure de la séparation continue, non pas à provoquer une quelconque douleur, loin de là, nous acceptons la volonté du Bon Dieu, mais d’irriguer de son sang la mémoire du Père fondateur…
Pour les Rois du Maroc, pour la Nation, pour le peuple, mon père était prêt à donner son sang et sa vie. C’est ainsi qu’il nous a élevés, nous autres ses enfants de sang, mais également tous les autres, ses enfants de la vie, adoptés dans le cadre du travail, du mérite, de la persévérance, de l’abnégation et du sacrifice. Repose en paix Père. Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons »…Karim Rahal.
La rédaction /Le7tv