Une 19e édition « virtuelle » du festival national de l’Aita !
Sous le thème : « Pour une nouvelle dynamique », la 19e édition du Festival national de l’art de l’Aita aura lieu du 16 au 20 septembre prochain, dans une forme digitale virtuelle, a annoncé la Direction provinciale du ministère de la culture à Safi et Youssoufia.
Les organisateurs explique dans un communiqué que le programme de cette édition comporte une conférence scientifique et un concert à distance de l’art de l’Aita respectivement les 18 et 19 septembre prochain, en plus de l’organisation de plusieurs activités, dont un Master-Class tout au long du festival.
Dans le même le contexte,l’organisation de cette édition sous forme virtuelle intervient suite au contexte actuel marqué par la propagation de la pandémie du coronavirus que connait le Maroc. Ainsi, cette édition sera retransmise via les réseaux sociaux et la plateforme interactive « Youtube » à travers les pages officielles de la Direction régionale de la culture et de la Direction provinciale de la culture à Safi, ajoute la même source.
D’un autre côté, cette édition va être distinguer par un nouveau concours qui va s’ajouter à ceux déjà annoncés pour sélectionner le « Meilleur vidéoclip sur l’art de l’Aita » précise les organisateurs.
Pour rappel, le comité d’organisation du festival avait organisé du 23 juillet au 05 août derniers un concours national dans l’art de l’Aita dédié aux jeunes, tout en élevant l’âge des troupes participantes à moins de 45 ans au lieu de 35 ans.
Ce concours comprenant les catégories de l’Aita Hasbaouia, Marssaouia, Zaâria, Haouzia et Jabliya, vise à préserver le patrimoine immatériel et sa valorisation en tant que composante essentielle du système de développement socioéconomique et territorial intégré, et la revivification de la mémoire artistique et culturelle de façon à renforcer les liens d’appartenance à la nation. Le concours vise également à encourager les troupes artistiques opérant dans le domaine du patrimoine au niveau des quatre coins du Maroc à promouvoir la recherche et la documentation relatives à cet art ancestral notamment, les chansons et « moutones » rares et non connues du public, et fournir une nouvelle plateforme permettant aux artistes de se faire connaitre, de confirmer leur talent et de créer un réseau entre eux.
Ibtihal Bassir/Le7tv