Le Maroc, à l’instar d’autres pays en voie de développement , est touché par la problématique grandissante de la fuite des cerveaux. Ce mal profond, qui ronge le Royaume, fait actuellement débat, alors que le monde traverse la grave crise du Coronavirus qui va à coup sûr boulverser les équilibres économiques et politiques régionaux et même internationaux !…
Le monde de « l’après-Covid-19 » ne sera assurément pas le même que celui d’avant !…
Seuls les pays qui ont su miser, à temps, sur leur propres et vraies compétences, sur leur jeunesse en priorité, sur leur enseignement scientifique en exclusivité ou qui ont su investir intelligemment dans des secteurs d’activité longtemps ignorés ou politiquement snobés, pourront, à la fin de cette pandémie, s’en sortir socialement et économiquement dans ce futur hautement incertain !…
Le Maroc toujours à la recherche d’un « Nouveau Modèle de Développement », et de nouvelles « compétences », a avec cettte crise inédite du Coronavirus « LA CHANCE » inouïe de tout remettre à plat, en ce qui concerne ses choix stratégiques, qui ne pourront être, s’il veut réussir, que dans les domaines de L’ENSEIGNEMENT , de LA SANTÉ et de LA JEUNESSE !…
Certains partis politiques « démissionnaires » , « absents » ou « rétrogrades idéologiquement », et dont les marocains se demandent encore l’opportunité de leur rôle exacte ou même le but réel de leur existence, dans une société qu’ils n’ont jamais su encadrer ni même orienter, nous surprennent toujours par l’incompétence flagrante de certains de leurs membres, qu’ils osent quand même proposer aux plus hauts postes de responsabilité gouvernementales !…
Le cas de l’ex-ministre de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Hassan Abyaba (Union constitutionnelle) n’est qu’un infime exemple de l’incompetence caractérisée de certains membres de notre classe dirigeante. Rappelez-vous, cet ex-ministre, incapable de formuler une phrase à la syntaxe correcte, avait été limogé après ses innombrables ratés, ses séries de bourdes, ses sorties médiatiques hasardeuses, ses nombreuses maladresses et écarts dont la plus connue est le fait d’avoir écorché le nom du Président mauritanien, en sa présence, frôlant ainsi l’incident diplomatique et le fait surtout de ne pas maîtriser son rôle de porte-parole du gouvernement, ou encore cet épisode lors de la séance de questions orales au parlement, le 20 octobre dernier, alors qu’un député l’a interpellé sur la réhabilitation des maisons de jeunes, l’ex-ministre a répondu sur la fermeture des stades nationaux de foot !!!.. Il s’est retrouvé, dans la foulée, affublé du sobriquet de “Gaston Lagaffe” du gouvernement. Le plus grave étant que cet ex-ministre, est pourtant professeur universitaire et qu’il enseigne à la Faculté des Lettres de Ben M’sik à Casablanca, en outre, titulaire d’un doctorat d’Etat en études géopolitiques ainsi que d’un doctorat national en ressources humaines, décroché à l’Université Mohammed V de Rabat…Alors, cherchez l’erreur de casting !…La faute ne peut revenir à cet ex-ministre qui s’est trouvé à ce poste important, « trop large pour ses épaules », mais bien à ceux qui ont proposé son nom malgré son incompétence flagrante !…
« L’après-coronavirus » sera le temps pour le Maroc de privilégier les vraies compétences marocaines pour stopper la fuite des cerveaux à l’étranger d’une part, et pour réussir notre nouveau modèle de développement espéré, d’autre part !…
Il est nécessaire de donner plus d’importance à l’amélioration du climat de la recherche scientifique, l’augmentation du budget de l’Enseignement et de la Santé, particulièrement, pour en faire les points saillants dans toutes politiques, afin de faire avancer la recherche scientifique au Maroc et la hisser au rang des grands pays développés !…
En ces temps de pandémie, nous devons profondément réfléchir à « la période d’après » et à la nécessité de redistribuer les cartes de nos priorités, dont celle de faire prévaloir les domaines de l’Enseignement et de la recherche scientifique !…
Abderrazzak Boussaid / Le7tv